★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ COBRA PINBALL (c) COBRA SOFT ★ |
TILT | Hebdogiciel |
Cobra Pinball : en deux mots, c'est un billard électronique de bar qui se serait réincarné dans un micro-ordinateur. Hallucinant de réalisme grâce à un tableau superbe et toute une série de détails qui vont du « only for entertainment » au « more fun to compete » en passant par le « quartet » à insérer dans la fente avant la partie que l'on voit glisser. Du bluff peut-être, mais il faut y passer pour jouer sur son clavier. Précisons tout de suite que Cobra Pinball existe en deux versions : la première tourne sur Oric 1/Atmos, la deuxième plus récente, sur Amstrad CPC 464.
A première vue, l'écran de l'Oric apparaît scindé en deux en son milieu avec d'un côté un flipper en forme de guitare bleu et jaune, de l'autre le tableau des scores et au milieu un superbe cobra vert qui pointe une langue bifide. Du venimeux pour les mordus de billard électronique. Le flipper très classique comporte entre autres trois bumpers, un tourniquet, une paire de flips, six cibles et cinq couloirs aux répercussions variées : extraball, loterie, spécial. Si 'extraball s'obtient au bout de trois passages dans le couloir du même nom, la partie gratuite s'aborde de plusieurs façons. Manière rapide et efficace : à la loterie ; manière sportive : en passant dans le couloir de sortie droit alors que la mention « spécial » clignote (pour ce faire abattre les six cibles et les cinq couloirs du haut, pas évident) et manière longue haleine : aux points. La première partie tombe à 50 000, les suivantes à 70 000, 100 000 et ainsi de suite. Le problème lié à la faible capacité du compteur (99 999 points maximum) a été contourné de manière un peu tirée par les cheveux en rajoutant un signe au chiffre de tête. Passés 600 points de bonus, le multiplicateur augmente d'une unité. Pas de faux espoir, le tilt est aussi de la partie grâce à un système de massage gauche et droit sans pitié... qui peut être encore pire, selon l'option que vous choisissez. La sensibilité au tilt dépend de la force de renvoi des bandes et des bumpers, de la vitesse de la balle, du nombre de balles par partie (de 1 à 9), de la pesanteur. En d'autres termes, vous pourrez vous confectionner, à partir des valeurs de références indiquées, un vieux flipper usé par la remanence des électro-aimants (renvoi minime), un flipper-escargot (faible vitesse), un flipper penché (pesanteur élevée). Amusant (les réactions du flipper varient du tout au tout), mais aussi hautement pédagogique (on peut étudier certains effets de bille spécifiques), le Cobra ne dévoile pas toutes ses armes au même moment. D'un abord très attractif du fait d'un graphisme original, il ne déçoit nullement par la suite. Un très bon flipper. Impossible n'est pas français dit une célèbre maxime. Voilà mieux que Pinball sur Oric : le nouveau Pinball sur Amstrad et, entre les deux, un cobra qui a opéré quelques mues. Les principales modifications concernent la présentation, l'épine dorsale du cobra restant inchangée. Quelques remarques en vrac : si le logo cobra ne passe plus par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel - dans un balayage hollywoodien -le vrai cobra s'est refait faire la façade: multicolore et dangereux, il remue le bout de sa queue, une queue de laquelle viennent débouler des petites billes correspondant aux bonus gagnés. Un boulier original et fort réussi. Un effort appréciable du côté des compteurs : de deux à cinq chiffres affichables sur Oric, ils deviennent quatre à six chiffres affichables. Du coup les valeurs des cibles doublent. Côté flipper, pas de grand changement, si ce n'est un tableau plus étiré et des bumpers colorés clignotants du plus bel effet. La révolution revient au tilt. L'image bouge réellement quand on brosse le flipper à gauche ou à droite. Quel plaisir. Les perspectives sonores encore améliorées évoquent à s'y méprendre les flips de bar (un peu de justice : c'était déjà pas mal sur Oric). A côté de cette avalanche de nouveautés judicieuses, il faut quand même noter quelques disparitions : on ne voit plus la fente dans laquelle glisser sa pièce, quoiqu'on entende le bruit de sa chute, le lance-billes est moins sophistiqué. Un bug étonnant : impossible désormais d'immobiliser la balle complètement avec un flip (faisable sur Oric). Un flipper dont le ramage se rapporte sans conteste au plumage. (Cassette Cobra soft Pour Oric 1/Atmos et Amstrad CPC 464). TILT |
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Page créée en 299 millisecondes et consultée 5363 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |