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Aventure Il est environ 11h du matin lorsque, cédant aux injonctions répétées du soleil, j'ai le courage d'ouvrir laborieusement un œil puis l'autre... Je décide alors d'aller faire un tour au café des Copains qui se trouve juste à côté de chez moi; pour cela, je prends la clé dans le tiroir de la table, j'ouvre la porte et descend les trois marches du perron. Par acquit de conscience, je regarde mon courrier : une facture de téléphone (ça, je m'en passerai bien d'ailleurs il est en dérangement) et une convocation de l'A.N.P.E. Cela change tout ! Ils ont peut-être enfin du travail à me proposer ! Je ne peux quand même pas me rendre à ce rendez-vous dans l'état avancé de décomposition dans lequel je me trouve aussi je file au Bazar de la Mairie pour profiter de l'offre promotionnelle sur les lames de rasoir. Je retourne alors à la maison afin de me raser... Waouh ! Je ne me reconnais même plus dans la glace... Bon, trêve de compliments, allons à l'A.N.P.E.
Comme d'habitude, je suis reçu d'une manière toujours aussi peu accueillante et on me dit que deux annonces sont susceptibles de m'intéresser : je note soigneusement les références et me précipite dans la première cabine téléphonique que je trouve. Pour une fois, elle est en bon état et la personne qui répond à mon premier appel me demande de me rendre aux établissements Tagada (serait-ce pour sucrer les fraises ?). Par rapport à l'A.N.P.E., cette société se trouve à l'opposé de la ville et je passe devant les transports Tsoin-Tsoin, la police (heureusement que je suis à jeun), les motos Spontz, une grand-mère mécontente à qui des petits voyous ont volé son sac, les instruments de musique et le square avant d'entrevoir la société Tagada. Tout en pensant qu'au retour j'irai voir si une de ces sociétés n'aurait pas besoin de quelqu'un, je me fais surprendre par une bande de punks et dois répondre correctement à une question si je ne veux pas avoir une coupe de cheveux gratis... Cette fois, je réussis à m'en sortir mais j'aurai encore droit à leur interrogatoire au retour et j'espère passer à nouveau au travers de leur filet. (Ne vous inquiétez pas trop pour cette épreuve, car une fois que vous connaîtrez les bonnes réponses aux trois questions qu'ils posent, vous n'aurez plus de problème et ne risquerez plus de vous retrouver sans un sou). Ma démarche chez les Tagada s'étant révélée pour l'instant infructueuse, je me rends au kiosque pour acheter les nouvelles du jour; en lisant les offres d'emploi j'en découvre qui peuvent peut-être m'intéresser et je décide de repartir immédiatement pour un nouveau tour. Car, en effet, il est bien connu qu'au bout de La persévérance, il y a souvent la réussite... Si vous ne saviez pas encore que la recherche d'un boulot est une véritable aventure, Chomedu vous l'apprendra sans problème. Ce premier logiciel de Vidéomatique est d'une présentation soignée, avec des graphismes corrects et un analyseur syntaxique qui se révèle parfois un peu léger; somme toute, rien de bien exceptionnel mais du bon travail malgré tout. AMSTAR&CPC n°32 , Avril-Mai 1989 |
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Page créée en 131 millisecondes et consultée 2138 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
