| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CHARLY DIAMS (c) LORICIEL ★ |
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"Qui a volé, a volé, a volé... a volé l'orange du marchand ? C'est Charly qui a volé, a volé, a volé... a volé l'orange du marchand !" Eh oui ! Ma célébrité et ma détresse sont telles que même Bécaud s'est inspiré de mon histoire pour faire une chanson. Seulement, à cette époque, je n'étais encore qu'un homme acceptant la vie avec fatalité.
Puis, un jour, une découverte m'a permis de me prendre par la main en me disant : "Ça y est, Charly la fortune est à toi..." Non, non, vous n'y êtes pas du tout ! Ce n'est pas l'avènement du loto qui m'a fait changer d'état d'esprit... Mais simplement un songe qui m'a révélé qu'il existait de par le monde une cachette secrète où se trouvaient pas moins de mille diamants bleus ! Vous rendez-vous compte ? La pierre la plus belle qui existe sur la Terre ! Tellement belle, tellement pure, tellement transparente qu'elle en devient bleutée... Et voici que l'occasion d'en amasser mille d'un coup se présente. C'est vraiment magique ! Si bien magique d'ailleurs, qu'il va falloir que je commence par découvrir et cueillir sept fleurs miracles... Mon périple commence sur les bords du Golfe du Bengale que je dois traverser (après m'être mis dans la tenue adéquate bien sûr...), mais mon gros problème va se situer au niveau du souffle car je n'arrête pas de rencontrer des pieuvres ou des bancs de poissons qui prennent un malin plaisir à me ralentir... Qu'à cela ne tienne : je réussis à récupérer ma première fleur... Après la fraîcheur et la douceur du Golfe (tout le monde ne peut pas en dire autant !), je dois affronter la chaleur, la sécheresse et l'aridité du désert du Téneré.
Dur, dur ! En plus, comme si tous ces éléments naturels contre moi ne suffisaient pas, je rencontre une espèce d'ayatollah fort peu hospitalier qui essaie de me tirer comme un lapin ; mais Charly a plus d'un tour dans son sac... et j'arrive à cueillir d'autres fleurs en ayant la chance d'admirer une superbe danse du ventre ! Après avoir affronté la mer et le désert, aucun paysage ne me sera épargné puisque je traverse (entre autres...) la campagne Berrichonne (attention aux chasseurs) pour atteindre finalement la Cordillère des Andes où il ne faut surtout pas se risquer sans bonnet, moufles et écharpe... Il n'est absolument pas question que je vous dise si mon voyage s'est bien terminé car vous vous précipiterez tous sur moi tels des rapaces ! Tout ce que je peux vous dire, c'est que mon aventure est très colorée, avec un graphisme soigné mais peut-être un peu simple et une animation parfois un peu saccadée, mais qui ne vous empêche pas malgré tout de trouver de l'intérêt pour ce logiciel possédant un accompagnement musical qui vous séduira à nouveau si vous avez aimé Zox 2099 (car il est du même type).# AMSTAR n°14 , NOVEMBRE 87 |
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Page créée en 079 millisecondes et consultée 5857 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
