★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ BATMAN 1 (c) OCEAN ★ |
A100% | Amstrad Action | SVM | CPC Revue | Amstar&CPC | TILT |
ALLONS BON ! VOILÀ QUE CE PAUvre vétéran de la - superaventure engendre des clones jusque dans le monde du jeu vidéo ! Rassurez-vous, le jeu est de bien meilleure qualité que les dernières apparitions à l'écran du héros, pour la simple raison qu'il se prend un peu moins au sérieux. Robin, le fidèle compagnon de Batman, a été enlevé par l'infâme Joker, et il est retenu prisonnier en un lieu secret des catacombes de Gotham City. Pour enlever tout espoir à Batman, le superbandit a même démantelé sa Batmobile pour en éparpiller les pièces aux quatre coins des souterrains, qu'il a truffés de pièges et de créatures issus de son imagination de dément. Mais notre héros masqué ne renonce jamais, et décide de reconstruire son véhicule pour sauver Robin. Hélas, trois fois hélas !
Joker a également éparpillé les supergadgets du justicier qui, sans eux, n'est rien d'autre qu'un tas de graisse déguisé ! C'est bien simple, il n'est même pas capable de sauter dans ses Batbottes ! Ne parlons pas du Bat-sac, sans lequel il ne peut transporter le moindre objet ! Inutile de préciser qu'il vaut mieux abandonner tout espoir de réussite tant qu'il n'est pas équipé de pied en cap. Heureusement pour lui, le justicier dépouillé peut ramasser des statuettes pour, momentanément, sauter plus haut, aller plus vite, ou être invulnérable. Mais Joker, qui pense décidément à tout, a laissé traîner quelques statuettes identiques qui annulent tout pouvoir récolté précédemment. Tout contact avec une créature ou un objet néfaste se solde par la perte d'une vie. Des vies supplémentaires peuvent être gagnées, mais ce qui peut vous arriver de mieux est la découverte d'un Batsignal, qui retient l'état de la partie lorsque vous le touchez, vous permettant ainsi à la partie suivante de reprendre le jeu au même endroit et avec les mêmes objets. Cette particularité est d'autant plus appréciable que la progression est difficile à travers les 150 salles en trois dimensions, lesquelles nécessitent souvent une grande précision de mouvement pour être traversées sans encombres. Le menu principal vous permet d'ailleurs de choisir la sensibilité de votre personnage, contrôlé à partir de la manette ou du clavier aux touches redéfinissables. Les graphismes tirent très bien parti du mode 4 couleurs de l'Amstrad, et bien que les décors totalement délirants soient plutôt chargés, la visibilité reste bonne. Avec ses salles calculées au millimètre près, Batman est certainement le jeu d'aventure et d'action en perspective le plus difficile du moment, même si l'on y découvre moins de choses que dans Crafton & Xunk (testé dans SVM 26). Stéphane PICQ, SVM n°30 (Juillet/août 1986) |
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Page créée en 526 millisecondes et consultée 14817 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |