★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ATF (c) DIGITAL INTEGRATION ★ |
A100% | Amstrad Action | AMMAG |
Pour les fatigués des TacTac BoumBoum sans queue ni tâte, pour ceux qui trouvent les wargames trop statiques ou les simulateurs de vol trop compliqués, voici le jeu qu'il vous faut : ATF (Advanced Tactical Fighter). BRAIN STORMING POUR FAN D'ARCADE Me voilà avec, entre les mains, un fameux bijoux : dernier sorti des usines d'armement américaines, l'ATF est une vraie petite bombe. Tout est fait dans cet avion pour décharger au maximum le pilote des contraintes du pilotage. Il n'y a qu'à pousser les gaz à fond, tirer sur le manche et la promenade commence. J'ai peu de temps pour me familiariser avec l'appareil, le pilote de l'ATF est demandé d'urgence pour mission immédiate. PREMIERE MISSION C'est toujours pareil avec ces militaires, il faut être opérationnel tout-de-suite ou adieu Berthe. J'ai quand même réussi à choisir moi-même la mission à remplir Je sélectionne sur mon ordinateur de bord la cible à atteindre. J'ai le choix entre cinq types de cibles : les bases, les forces terrestres (représentées par un char), les forces navales (représentées par un bateau), les communications ou l'industrie. Commençons par un char, ça ne devrait pas être trop difficile, surtout que je dispose pour le détruire de deux types de missiles. Tout d'abord les missiles Asraam que l'on guide grâce au joystick mais dont la portée est limitée au champ de vision. Et. plus fort, les célèbres missiles Maverick qui. une fois largués foncent droit sur la cible préséïectionée. PLAN DE VOL Après avoir fait le plein de munitions, de missiles et de fuel, je clique sur le bouton de feu. Apparaît alors l'écran visuel principal. Pour bien montrer qu'il ne s'agit pas d'un simulateur de vol. l'avion apparaît vu de derrière et légèrement de dessus. L'azimut et la distance de la cible sont en haut de l'écran ainsi que ma boussole et le missile sélectionné. J'incline le jovslick pour que ma direction corresponde à l'azimut de la cible et je fonce droit dessus. Le scrolling en trois dimensions est rapide et très fluide. Un altimètre et le quadrillage du sol permettent d'apprécier les reliefs. Pour éviter les repérages radar, j'enclenche l'équipement de suivi automatique du terrain à basse altitude (touche T). Sur le côté gauche de mon écran, un scanner à courte portée m'indique que trois objets arrivent face à moi. Ils clignotent ce sont donc des inter-cepteurs, les unités à terre restant Fixes. Mes canons entrent en action, pas de quartier pour les ennemis de la liberté. Trois intercepleurs au tapis... Pas mal pour un débutant ! Passons aux choses sérieuses, ma cible se rapproche, à 50 kilomètres je largue un petit Maverick. En deux secondes, il disparaît de mon champ de vision. Quelques secondes plus tard une superbe explosion éclaire le ciel pendant qu'un îricssasie apparaît pour signaler la destruction de la cible. LE GRAND CIRQUE Un intercepteur m'arrive par derrière, je ne l'avais pas vu, occupe que j'étais par le largage de mon missile. J'appuie à nouveau sur la touche T et peux ainsi reprendre de l'altitude. Mais ce salopard n'a pas attendu ma manœuvre, il se place dans mon sillage et me largue une petite rafale de derrière les fagots. Damned ! J' ai beau essaver de nie dégager en alignant virage sur virage, rien à faire. J'ai juste le temps de voir la cible que je viens de détruire. A chaque rafale qu'il m'envoie, mon avion sursaute et j'ai du mal à garder mon sang-froid. Finalement après quelques montées et quelques descentes, mon adversaire me lâche la grappe. D'un virage serré, je me mets dans son sillage et lui largue un Asraam que je dirige droit sur son réacteur. BOUM ! A la casserole !
ATTERISSAGE SANS RISQUE D'une touche j'interroge mon ordinateur de bord : l'état de mon appareil n'est pas très brillant. De plus, la puissance des moteurs a largement baissé. Heureusement, en bas de mon écran un voyant rouge clignote : il m'indique que je suis à proximité aune base alliée. Je peux donc enclencher le système d'attérrissage automatique . Je vous avais bien dit que l'ATF vous dégage de toutes les contraintes du pilotage. Je n'ai plus qu'à regarder mon avion se diriger vers la piste et atterrir sans problème. CHARGEMENT/RENSEIGNEMENT Après cette phase de tout repos, les informations sur le rapport des forces apparaissent Dans l'ensemble, c'est pas trop mal. mais l'adversaire a plus de bases que moi. Qu'à cela ne tienne, je sélectionne sa base la plus proche. Un plein de munitions pour écarter les indésirables, le plein de fuel et je redécolle. PLUS DURE SERA LA CHUTE Direction 250x, distance 240 Km : plein pot, deux pauvres intercepteurs se présentent à mes yeux étonnés. Tant pis pour eux : un Asraam, une rafale, et le ciel est de nouveau limpide et clair comme de l'eau de roche. J'aurais bien fait un petit looping pour me détendre, malheureusement mon avion accepte de monter ou descendre, mais refuse catégoriquement de se retourner. Distance 150 Km : je ne vois que l'herbe qui verdoie et le ciel qui bleuoie. Distance 100 Km : un voyant jaune clignote. C'est un missile Sam qui m'arrive dessus.. Touche J et l'horrible bêbéte est détournée. Distance 50 Km : largage Maverick. Interceptor Corning. On peut jamais avoir la paix dans ce jeu. Je secoue tout ce que je peux, ma vitesse baisse dangereusement. Je n'arrive pas à redresser ! Mes commandes sont coincées ! CRAAAAASSSHHHH !!! Heureusement qu'Arthur Golan-. ? petite opération et me voilà : l'HOMME QUI VALAIT 3 MILLIARDS. Mais qu'est-ce que je raconte ?... COMMENT QUI S'APPELLE DEJA CE JEU? Allez, on ne va pas vous faire languir plus longtemps, ce jeu s'appelle ATF. Dans la lignée de COMBAT LYNX (hélicoptère) ou DEEP STRIKE (biplan) de Durell, ce jeu de Digital Intégration apporte de nombreuses innovations. Tout est fait pour que vous vous concentriez sur le choix des cibles, les combats en vol et le largage des missiles. Toute la technologie moderne est mise à votre disposition. Pour corser un peu les choses, on peut même supprimer le quadrillage du sol. C'est vous dire ! Allons, ne vous désespérez pas. vous finirez bien par devenir ATF ace, mais auparavant il vous faudra passer huit niveaux. Pour encourager vos efforts, un score s'affiche en haut à droite de votre écran et, en fm de partie, si vous avez été bien sage, vous pouvez inscrire votre nom au tableau des highscores. WE NEED YOU and GOOD LUCK... Spécial thanks to Robby, Alian and Sined for rattraping end of text completly broken. ATF édité par DIGITAL INTEGRATION. Disk : 139 F, K7 : 89 F. Commander Lipfy , A100% n°2 ( mars 1988 ) |
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Page créée en 080 millisecondes et consultée 6872 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |