L'histoire d'Iriacynthe 'Atahualpa', voilà un nom qui nous fait rêver ! Et 'Iriacynthe' , surtout quand on apprend qu'elle est 'petitement vêtue' nous brûle d'impatience pendant le chargement de la cassette. Alors, on lit la notice et on imagine. Notre héroïne a retrouvé, dans le grenier d'un oncle d'Amérique Centrale, un plan magique faisant apparaître des trésors dans les ruines d'Atahualpa. Au contact du plan, des ailes lui poussent dans le dos et elle se rend dans la cité aztèque (tartare !). Sur place, elle voit que la ville est sphérique et qu'il ne lui sera plus possible d'en sortir, un déplacement en ligne droite la ramenant toujours à son point de départ. Alors, elle s'amuse à ramasser les trésors, en volant, certes, mais aussi à pieds car voler lui fait perdre trop de force. Ça y est, le chargement est terminé. Iriacynthe est là, au milieu de l'écran, non pas ‘petitement vêtue', mais carrément « à poil ». Calmez-vous ! La 'charmante créature' tient en deux caractères de haut et il vous faudra avoir beaucoup d'imagination pour fantasmer. On appuie sur ‘FEU' pour décoller, pour éviter les ‘toupies' et les ‘sphères', puis on se repose pour ramasser le maximum de trésors et c'est tout. La réalisation Une réalisation très décevante qui ignore que l'on peut faire, sur Amstrad, des sprites qui ne clignotent pas, un scrolling continue, pixel par pixel, adapter le merveilleux Boléro de Ravel avec nuances, donner du volume aux objets (même en mode 1). Si vous avez la nostalgie des premiers balbutiements sur Amstrad, courez acheter Atahualpa. Patrick Yoann, Amstrad Magazine |