| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ANGLAIS PRIMAIRE (c) MICRO-C ★ |
| A100% | AMSTAR |
J'anticipe un peu, mais bientôt les vacances. Il faut très rapidement décider où l'on va se faire bronzer les fesses. Surtout pas en Angleterre, car pour le soleil ils peuvent repasser, encore que...Et pourquoi pas l'Angleterre, hum ? C'est tout bête mon cher Watson, il y a un énorme os : le barrage créé par la langue. J'ai assez honte de le dire, mais moi et le rosbif, ça fait trois. Donc, je décidai de ne pas partir de l'autre côté de la Manche. Mais où, alors ? En Iran ? Non, ça chauffe trop par là. Et voilà t'y pas que je découvre sur mon CPC un utilitaire qui pourrait m'apprendre à causer l'anglishe, génial non ? Sans plus tarder je me jette dessus et voici ce qu'il en est sorti. Je me trouve avec un menu qui me laisse le choix entre un dictionnaire, des phrases, des textes et des conjugaisons. Dans tous ces sous-menus, je me trouve en face d'autres sous-menus m'offrant le choix entre les couleurs, les nombres, les animaux, les vêtements, etc.
Je prends le dico et choisis les couleurs. Un rocker apparaît à l'écran en frimant avec sa gratte. Il me donne la couleur de cette dernière : “This guitar is WHITE.” En effet, sa gratte est blanche, il n'y à rien à redire là-des-sus. Je change la couleur de la guitare et voilà une gratte jaune : “This guitar is YELLOW." Zarbi ce mot, j'appuie sur la touche TAB de mon CPC et on me donne la prononciation, qui est “ièllôou”. Je m'entraîne quelques minute et remets la main sur le menu initial, pour choisir le mode interrogation. I SPEAK NOW C'est mon tour. Je dois répondre en voyant la gratte : donner sa couleur. Quelle poisse ! comment dit-on rose en anglais ? Il ne me reste plus qu'à retourner m'entraîner avec la partie consultation du soft. Et ça continue comme ça, avec une difficulté croissante, car je passe ensuite aux phrases, pour remettre dans l'ordre des blocs de textes (je peux même, si le Cœur m'en dit, en créer pour entraîner ma petite sœur) et je finis par conjuguer des verbes. En somme, je progresse petit à petit et, quel que soit mon niveau, je peux toujours choisir entre les options apprendre et entraînement. C'est cool, simple et efficace. Un petit détail, je pense qu'il est souhaitable de travailler (ou de jouer, si vous préférez) avec ce soft à deux, et même plus. C'est plus drôle, car seul on risque de s'ennuyer un peu, en raison de la monotonie des dessins. Venant des Anglais, je trouve que cet utilitaire manque un peu de l'humour qui caractérise nos voisins aux yeux du monde entier (dommage qu'on n'ait pas consulté Benny Hill dans l'élaboration du logiciel). ET MES VACANCES ? Au fond, je crois que je vais rester à Paris, d'une part parce que je ne pense pas avoir d'ici-là le niveau nécessaire pour lire le journal du coin et surtout parce que je dois assurer la permanence téléphonique des mercredis. Il n'empêche que je continue à m'en- Poum who leams. , ACPC n°24 (Mars 1990) |
|  |
|
Page créée en 491 millisecondes et consultée 2544 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
