« Ziipshebam», «pow», «wiïiiz»... génial, l'Amstrad!Avec ce logiciel on évolue à la frontière de la composition, de l'exécution et de la création de sons. Un peu de chaque (et pas toujours de la meilleure qualité) histoire de brouiller le goût de l'ensemble. Visiblement les musiciens n'ont guère participé à sa conception. De la composition, il affiche la portée gigantesque (en quelle clé ? mystère) sur laquelle s'inscrivent les notes. De rondes, quart de soupir et noires pointées, pas la moindre trace. A vous de vous arranger avec les blanches, noires, croches, doubles croches, et autres demies pauses lilliputiennes parmi sept octaves. Comble du peu pratique, vous ne visualisez pas les altérations ni les accords. De réxécution, Musicore conserve un clavier calqué sur celui du piano, à la différence près qu'à partir du mi majeur les bémols, dièses et autres la se chevauchent et se décalent à qui mieux mieux. Pas très cartésien. Fort heureusement le nom des notes ainsi que les dièses et bémols s'inscrivent en toutes lettres au bas de la portée lorsqu'elles sont jouées. Enfin de la fonction synthétiseur, il garde des enveloppes de volume et de ton paramétrables permettant d'approcher les sonorités de certains instruments ou de tenter quelques vibratos. Point final. Reste que les plus gros défauts à inscrire à son passif consistent en l'impossibilité de sauver un moindre morceau ni de modifier les tempos. Les démos — « Lettre à Elise » ou « Boléro » — en sont de sinistres exemples. Moyennant quoi la sonorité n'est pas mauvaise du tout pour peu que l'on aime la musique débitée comme du saucisson. A la tranche. A trop vouloir en faire Musicore s'enfonce dans les eaux troubles du médiocre. Dommage. TILT n°29 (mars 1986) ★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★ |
CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c Page créée en 216 millisecondes et consultée 2458 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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