 Les utilisateurs du BASIC n'ont jamais eu le plaisir de goûter aux joies de la vitesse et des animations somptueuses. Seuls les adeptes du langage machine ont pu s'aventurer sur ces sables mouvants. Et rares sont ceux qui s'en sortent honnêtement. En proposant GRAPHO, CTS a voulu nous donner des animations réussies à tous les coups. Vous allez voir votre bon vieux BASIC remis à la hauteur, avec une boîte à outils garnie d'une quarantaine d'instructions d'extension (appelées RSX) ainsi qu'un éditeur graphique permettant de créer des dessins et des décors.  
Désormais, tout ce que votre imagination conjuguée à GRAPHO suggérera, pourra être transcrit à l'écran. Parce que GRAPHO utilise pleinement les 128 Ko du 6128, une zone mémoire est disponible pour stocker des décors. Vous pourrez ainsi avoir 5 pages écran simultanément en mémoire. La notice indique qu'il suffit de 50 millisecondes pour opérer un transfert d'écran. (Pensez donc, c'est presque du cinéma). Ce qui frappe d'abord à la lecture du manuel, c'est sa progressivité. En effet, chaque notion est très clairement expliquée. Le lecteur débutant comme le chevronné repérera les chapitres à sa portée grâce à un système de balise. Une aide précieuse sera fournie au programmeur : au départ pour la définition du scénario, puis pour la création des motifs et enfin des décors. Il ne reste plus qu'à écrire les séquences d'animation en BASIC (tout simplement) mais en utilisant la puissance des RSX. Visiblement, CTS s'est fixé pour but de faire rivaliser les utilisateurs de GRAPHO avec les virtuoses de l'assembleur. Pour faire de vous le complice de GRAPHO, le manuel vous enseigne la terminologie de l'animation et du graphisme. Une fois ceci acquis, l'utilisateur peut s'exercer à la pratique de l'éditeur graphique. Associé aux RSX, cet éditeur est le pilier de GRAPHO. Vous créerez, avec son aide, tout ce qui devra être affiché : décors, motifs. Vos créations pourront être sauvegardées dans les écrans invisibles en vue d'effectuer des mixages complexes comme il est indiqué dans la notice. De nombreuses options sont mises à votre disposition. Ainsi, vous pourrez réaliser des recherches de motifs ou d'octets à travers l'écran, vous pourrez même zoomer des portions d'image pour bien étudier ce qui s'y trouve et éventuellement affiner vos graphismes. Toutes ces manipulations se font à l'aide de curseurs, de cadres. Les actions sont déclenchées par des touches définies. A ce propos, on peut regretter l'absence de menu, mais ce défaut est fort bien compensé par la notice qui. en plus d'expliquer en détail la fonction réalisée par chaque touche, fournit un petit mémoire des fonctions disponibles et des touches affectées. Vous trouverez, de même, la liste des macrocommandes accessibles depuis l'éditeur. Quand l'utilisateur commence à étudier les instructions RSX, il est tout d'abord impressionné. Rendez-vous compte, quarante instructions supplémentaires, autrement plus puissantes qu'une malheureuse instruction PLOT ! Quant on s'y intéresse d'un peu plus près, on découvre toute la puissance de GRAPHO. C'est en écrivant ses premiers programmes qu'on arrive à assimiler les instructions qui, rassurez-vous, ne sont en aucun cas trop nombreuses. Leur syntaxe francisée permet une mémorisation facile. Vous serez bientôt à même de manipuler des motifs dans la direction que vous désirez, sur des décors que vous aurez créés, ceci à des vitesses par fois vertigineuses. Bien entendu, les instructions essentielles aux jeux vidéo, telles que test de collision ou scrolling sont très complètes. Tout est réuni pour faire de vous un as de la programmation rapide et puissante. Les portes vous sont ouvertes, à vous de jouer ! CPC
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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
Page créée en 163 millisecondes et consultée 2384 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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