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Ah ah ! Vous vous ruez, croyant à la vue de ce superbe titre-jeu-de-mot, que j'allais parler d'Orchestral Manœuvre in the Dark. Eh ben non, vous n'aurez pas cette satisfaction, comme disait Jagger. Non, en fait, c'est le seul titre que j'aie pu trouver pour parler de Xeno. Alors d'abord, je vous résume la situation. ANF Nulli Secundus, normalement, vous devriez connaître. On l'a déjà assez descendu dans nos colonnes pour que ce nom vous dise quelque chose. Ah bien là, non. Je veux dire que je ne vais pas les descendre une fois de plus, mais au contraire, je vais bel et bien les encenser. Non, je dis "les encenser", pas les "enfoncer!!". Et justement, observez comme la vie est bien faite, c'est à propos de Xeno.
Comment le décrire ? Disons pour simplifier que ce jeu est un mélange de hockey sur glace, de football et de billard. Difficile à imaginer, hein ? Des hockeyeurs jouant au billard sur un terrain de foot, c'est bizarre, hein ? Ou pire : des footballeurs hockeyant sur un tapis de billard ? Faut être fou, non ? Ben je suis fou. Bon. En fait, le jeu tient du hockey à cause des palets qui servent à pousser la balle. Il tient aussi du foot à cause du terrain dans le quel il se joue. Et enfin, il tient du billard à cause de la manière à employer pour pousser la balle dans les buts adverses sur le terrain de foot, en se servant (Schreiber, c'est moi !) des murs pour la faire rebondir. Je ne sais pas si c'est très clair, mais dans mon esprit ça l'est, et c'est le principal. Pour la petite histoire, sachez qu'on peut jouer seul contre l'ordinateur ou à deux joueurs l'un contre l'autre, ou encore simplement regarder, mais là, faut choisir la démo. En plus, tous les paramètres sont redéfinissables : vitesse du jeu, force de l'ordinateur, durée d'un quart-temps (un match se déroule en quatre quart-temps. D'ailleurs, ça ne s'appelle pas des quart-temps pour rien). Les graphismes sont simplifiés au maximum. Qu'entends-je par là ? Oh, par là, pas grand-chose (j'adore ce sketch de Francis Blanche). C'est-à-dire qu'on voit le terrain avec les spectateurs autour, les palets, et la balle. Je ne vois d'ailleurs pas ce qu'on aurait pu voir de plus (bonjour les répétitions). La moyenne résolution a été choisie, ce qui fait que le jeu n'utilise que quatre couleurs, mais bon, on avait pas besoin de plus. Seule une partie du terrain est représentée à l'écran, et donc, un scrolling anime les déplacements. Ce qui tombe bien, parce que je voulais justement vous parler de l'animation. Eh bien, elle est superbe. Tout bonnement superbe. Le scrolling est précis aux pixel, très fluide, et surtout très rapide. Ce qui n'est pas un moindre mal quand on sait la rapidité du jeu en général. Petit détail : il fallait choisir. Comment faire quand un palet se trouve à une extrémité du terrain, l'autre à l'autre, et la balle au milieu ? Très simple : le scrolling se déplace en fonction de la position de la balle. Ce qui fait que, malheureusement, on ne voit pas toujours où se trouvent les palets, mais c'est pas trop grave. Seul petit point noir de ce logiciel, c'est la sonorisation. Elle se réduit à sa plus simple expression, c'est-à-dire des bruitages. Bien faits, certes, mais des bruitages quand même. Dommage. Un dernier petit détail avant de vous quitter : avant de jouer, allez voir la démo, en choisisant la vitesse maximum. On n'a pas le temps de voir quoi que ce soit, tellement ça va vite ! Dernier point de dernière minute : si la grenouille n'a pas trop merdé (mon Dieu, faites que pour une fois la grenouille ne merde pas trop), vous trouverez dans la rubrique Gredouille un moyen d'anticafer Xeno de ANF Nulli Secondus pour Amstrad.
HEBDOGICIEL n°165 |
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