★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ VENOM STRIKES BACK (c) GREMLIN GRAPHICS ★ |
A100% | MICRONEWS | TILT | AMSTAR |
VENOM DE NOMAutant vous prévenir tout de suite, je n'ai remarqué qu'une seule petite erreur dans VENOM STRIKES BACK, et encore, elle se situe dans la notice. Il s'agit de la traduction du mot joystick par le ridicule "balai" ; on se demande parfois ce qui se passe dans la tête des traducteurs. Sinon, tout est parfait. Alors accrochez vos ceintures, respirez une dernière fois l'air pur et frais de notre douce terre et préparez-vous à entrer dans l'univers impitoyable du maléfique Miles Mayhem. Pour une fois, parlons de la notice, puisqu'elle offre l'originalité de se présenter sous la forme d'une B.D. Certes, les dessins ne sont pas d'une qualité exceptionnelle et, à y regarder de plus près, je peux vous dire qu'ils sont même carrément ringards. Mais bon, les Anglais n'ont jamais été très doués pour la B.D. Au fil des cases, les dialogues entre le gentil héros, Alex Sector, et son chef, le brave barbu bedonnant et néanmoins chauve dénommé Matt Tracker, nous donnent les prémices de l'aventure palpitante que Matt devra mener... LE PRISONNIER DE L'ESPACE Or donc, dans le quartier général de Mask. l'angoisse est à son comble : le ci-dessus nommé Miles Mayhen ayant capturé le fils du ci-dessus brave barbu bedonnant e! néanmoins chauve Matt Tracker, le ci-dessus vaillant héros, Alex Sector, se propose de réfléchir vite pour sauver la situation... No problem, my dear, la solution jaillit tel l'éclair du cerveau bouillonnant de malice de notre bon héros : "Il faut localiser la position du fils de Matt grâce à l'émetteur qui est incorporé dans son costume." Aussitôt dit aussitôt fait. Le satellite qui survole la face cachée de la lune repère un signal provenant du jeune captif. Mais le repérer, c'est bien, le libérer c'est mieux ; le mieux étant l'ennemi du bien, le mal revient par la fenêtre en la personne du terrible Miles Mayhen qui a mis au point toute une nouvelle série d'armes Venom qui répondent aux doux noms de sphère de la mort, de blockbuster, ou encore de serpent, dont la caractéristique semble être qu'il ne puisse pas être blessé de quelque manière que ce soit... Qu'importe le danger, notre brillant héros, Alex, conclut cette fabuleuse introduction par une phrase lourde de sens et pleine d'un suspens insoutenable : " n semble que je dois faire très attention si je veux éviter ces dangers." Quelle sagesse ! quelle lucidité ! Quel discernement ! Quelle logique ! Et quel courage ! Normal, me direz-vous, sinon ce ne serait pas lui le héros. Et là, je dois bien reconnaître que vous avez parfaitement raison, en vous faisant tout de même remarquer que c'est moi qui écris cet article et que si vous m'interrompez encore une fois, j'arrête tout, et tant pis pour vous si vous ne_ connaissez pas la fin de l'histoire, vu que c'est moi qui ai le soft entre les mains et pas vous. Alors contentez-vous de lire oe qui suit et silence please ! C'est maintenant que ça devient vraiment intéressant...
BSSIIITT ! BSSilITT ! BSSIIITT ! Revêtu de sa combinaison bleue de spationaute, Alex Sector se matérialise près de la base Venom. Première chose à faire : tester les différents mouvements que peut effectuer notre héros : courses vers la droite et vers la gauche, petits sauts très mignons en agitant les jambes avec élégance, et esquives vers le bas ; le tout réalisé sans saccade et avec une grande souplesse, digne de la meilleure programmation. Bref, comme dirait Sined, c'est du Cent Pour Cent classouille (merci Sined!). Les graphismes sont du niveau de l'animation, et le personnage de Matt est suffisamment grand (genre Barba-rian) pour qu'on ne le confonde pas avec un éléphant qui serait passé sous un rouleau compresseur. Dans le bas de l'écran se trouve le tableau de contrôle, avec, de droite à gauche, le score, votre réserve d'énergie, une fenêtre où défilent des informations et, enfin, les quatre emplacements où viendront se loger les icônes représentant les armes que vous devrez capturer au cours de votre mission. Parlons-en justement de ces armes. Dès le premier tableau, au milieu de l'écran se trouvent deux petits cubes blancs marqués respectivement d'un "P" et d'un "B". Pour capturer ces options, il suffit de se baisser quand on passe devant Le "P" c'est pour Penetrator qui vous permet de vous dématérialiser et ainsi dêtre invulnérable aux armes Venom. Le "B" c'est Backlash, une arme puissante qui détruit et traverse vos adversaires. Mais attention ! il faut se servir de ces options avec discernement car ieur pouvoir n'est pas illimité et, chaque fois que vous les utiliserez, leur énergie propre diminuera. Pour sélectionner les armes, il suffit de taper sur la touche 1 du clavier pour la première icône, la touche 2 pour la deuxième etc. Passons les premiers tableaux dont vous viendrez facilement à bout avec un peu de patience et de dextérité. Il faut toutefois remarquer que les phases de jeu pendant lesquelles vous devez sauter par-dessus des rivières sont superbement réalisées ; la gestion du sprite est d'une précision extraordinaire (au pixel près) et les commandes, qu'elles soient faites à partir du joystick ou du clavier, sont impeccables. Après avoir détruit quelques blockbusters, franchi des passerelles mobiles, sauté par-dessus des mines énergétiques et réduit à néant la première des armes secrètes de Venom (une sorte de vaisseau spatial en forme d'étoile à cinq branches), vous voilà devant le premier ascenseur. Pas de problème, vous vous baissez devant la porte pour vous retrouver dans un couloir que vous traversez à toute vitesse en sautant par-dessus des espèces de petites puces rouges ... Nouvel ascenseur, nouveau tableau où vous attendent de nouveaux dangers, plus terribles les uns que les autres. Et c'est là que ça devient inquiétant car, une fois que vous avez commencé à jouer à Venorn, inutile d'essayer d'en réchapper, il est déjà trop tard. Vous êtes condamné à rester coincé devant votre CPC des heures et des heures durant... VENOM STRIKES BACK de GREMLIN, distribué par US GOLD A100% n°4 , Mai 88 |
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Page créée en 327 millisecondes et consultée 5839 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |