★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SPITFIRE 40 (c) MIRRORSOFT ★ |
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1500m de béton devant moi... Moteur plein pot , j'ai 3200 tours indiqués. Lâcher les freins. Ça roule ! Le badin monte lentement pendant que la piste défile sous mes roues. Je tire doucement le manche et mon brave Spit levé le bout de son nez. Accroché derrière l'hélice, me voilà parti pour un vol d'entraînement dans la campagne anglaise. Je ne monte pas bien haut, ce matin, et vais faire un petit tour au-dessus du lac, là. à 3 miles de la piste. Virage à gauche... le bout de mon aile semble vouloir tremper dans l'eau bleue. Après ce demi-tour rapide, je me retrouve face à la piste sur laquelle je vais poser mes roues dans le sens inverse de celui du décollage. Ces! vrai qu'il n'y a pas de vent ce malin ! Le train es', sorti, le voyant au vert. Je sors mes volets et commence à descendre en m'alignant sur l'axe. La piste approche et je laisser tomber ma vitesse en-dessous de 100 mph. Ça y est ! En moins de temps qu'il n'en faut pour te dire, je me pose, après cette courte ballade de santé. Ce! après-midi, je suis en alêne sur la banlieue sud de Londres : j'ai juste le temps de me décontracter avant d'aller préparer la mission. 15 heures. Fin du briefing. Mission de surveillance jusqu'à la côte ; chaque jour, la chasse allemande vient se frotter à nous. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'engager les hostilités autrement qu'en mission d'entraînement j'ai hâte de me payer un petit combat tournoyant. Faut dire que sans cela, c'est plutôt monotone : l'herbe est verte, le ciel est bleu et, à 20 000 pieds, y a pas grand chose à voir ! Décollage ! Je monte aux ordres de l'officier "ops" vers deux hostiles signalés dans le 220 pour 30 miles. Ah, ah ! Le Spit est une sacrée bonne machine, et je grimpe sec malgré mon plein de carburant (elle est bonne !). Ça y est , je les vois : ils sont même trois, en cap inverse .
Ils m'ont vu aussi : il va y avoir du sport ! Je dégage par la gauche car, à trois contre un, ce n'est pas la peine que j'essaie. Tiens, il se séparent et l'un d'eux est à ma portée : je vais me le payer. Je pars en piqué et remonte plein pot vers la gauche. Mes canons sont armés et je le vois dans mon collimateur. En deux courtes rafales, te voilà qui s'enflamme et pare en vrille : ma première victoire. Je sens que ce soir, il va falloir arroser ça au mess... si je rentre ! Sombre pressentiment car voici que se profile dans mon rétroviseur une silhouette redoutable. D'où sort-il, celui-là ? Il faut que je le décroche et surtout, il ne faut pas que je lui laisse le temps de me tirer comme un lapin. Demi-tour, suivi d'un piqué : il est toujours derrière et ça se gâte car je vois de courtes salves partir de ses mitrailleuses. Le sol se rapproche dangereusement. Il redresse mon appareil juste au moment où ma verrière éclate sous les projectiles. Va falloir sauter, vieux ! Et je me retrouve sur le plancher, entortillé dans mes draps. Drôle de cauchemar , qui m'a fait tomber du lit. Ma mère m'avait bien dît que je passais trop de temps devant mon AMSTRAD à jouer avec Spitfire 40. AMSTAR n°3 - NOV 1986, p37 |
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Page créée en 416 millisecondes et consultée 4900 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |