| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SOL NEGRO (c) OPERA SOFT ★ |
| A100% |
Soleil noir est l'un des rares jeux espagnols qui ait réussi à passer les Pyrénées. Comme beaucoup de jeux nous venant du pays de la corrida et de la paella, il se déroule en deux parties différentes. Votre mission est de vous rendre sur la planète Alpha 15 où vous devrez détruire l'arme secrète de l'empire Galactic ayant que le soleil ne devienne noir Tout d'abord sous la forme d'un être des plus sympathiques, probablement le fils de Stallone et de Nana Mouskouri, vous affronterez à la surface de la planète des escouades de rats volants, de corbeaux et bien d'autres monstres indescriptibles. Puis sous la forme d'une ravissante demoiselle, à coup sur la fille de Maria Whitaker, vous combatterez cette fois au fond de l'ocean d'horribles crapauds qui voudront apimer votre joli minois, des requins qui sont allés trop souvent au cinéma, ou encore des homards qui n'hésiteront pas à vous lacérer de leurs cruelles pinces dans l'espoir de venger leurs frères morts boullis dans la marmite de certains privilégiés. A L'ACTION A peine êtes-vous arrivé sur cette planète de malheur qu'un rat sauteur vous attaque avec l'intention de vous empêcher de continuer votre mission. La seule chose qui vous reste à faire est d'exterminer cette charogne, chose que vous faites sur le champ. Vous constatez, ébahi, qu'un « PAF » apparaît à l'endroit où vous l'aviez touché. Quelques tribus de rats et de corbeaux, plus tard un ignoble gnome sort de derrière un bosquet et vous canarde sauvagement. Connaissant vos capacités à vous sortir des situations délicates, nous vous laissons pour voir où en est votre camarade Maria junior. A peine a-t-elle touché le fond qu'un crapaud lui saute au visage avec l'intention d'abîmer son maquillage. Ne pouvant risquer de paraître négligée auprès de son petit ami, elle n'a pas d'autre alternative que de le désintégrer. Si sa tâche s'arrêtait là, elle n'aurait aucun problème à finir sa mission, malheureusement elle doit aussi éviter des algues vénéneuses, des ancres de bateaux qui montent et qui descendent sans cesse, et aussi d'énormes gouffres qui apparaissent sous ses pas. Malgré tous ces obstacles, elle réussit à finir sa mission, chose que l'on avait du mal à imaginer. TECHNIQUEMENT Soleil noir se déroule dans un scrolling horizontal remarquable. Bien qu'il paraisse très dur au premier abord, il est relativement facile de progresser avec un peu d'entraînement. Le mode 1 du CPC a été superbement utilisé par le graphiste. Les sprites sont super rigolos, bien qu'il n'y ait que quatre couleurs. Malheureusement, certains bug sont présents dans le soft. Parfois, bien que l'ennemi passe trois ou quatre pixels en dessous ou au-dessus du héros, il s'écroule raide mort. De plus, la musiique n'est pas des meilleures. Soleil noir, même s'il n'est pas le méga-hit de l'année, sera sans aucun doute l'un des rares jeux sur lequel on reviendra jouer pour essayer d'aller toujours plus loin. SOLEIL NOIR d'OPERA SOFT JIPSY, A100% n°18 Septembre 1989, page 87 |
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Page créée en 285 millisecondes et consultée 3143 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
