★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SNOWSTRIKE (c) USGOLD/EPYX ★ |
A100% | Amstrad Action | JOYSTICK |
La blanche envahit le monde et le gouvernement des Etats-Unis ne peut rester sans rien faire. Il décide donc de se lancer dans une guerre éclair contre les patrons de la drogue, le quartel de Medellin.
Malheureusement, c'était sans compter sur les angoisses du Congrès. Ce dernier refuse de débloquer tes crédits, encore traumatisé par le conflit du Vietnam. Le Président doit donc limiter ses ambitions et décide d'envoyer en secret un groupe de chasseurs F-14 détruire les champs de coca et l'armée des trafiquants. Ce groupe n'est composé que de vétérans. Même les copilotes sont d'anciens pilotes relégués à ce rôle, généralement pour des raisons de discipline. SCRAMBLE C'est sur un porte-avions que les F-14 font route au large des côtes colombiennes, La mer est calme, le temps clément, mais tout un tas de points sur le radar indiquent une forte concentration d'ennemis. Visiblement leur porte-avions n'est pas loin du nôtre. C'est l'alerte générale. Après avoir choisi mon copilote, je saute dans mon appareil et pousse la manette des gaz. Le F-14 s'élance et j'ai à peine le temps de tirer sur le manche que je quitte le pont du navire pour survoler les flots bleus. En vol, je rentre mon train d'atterrissage et tente de me renseigner sur la mission en appelant le centre. L'opérateur radio me fournit tous les renseignements concernant mon objectif. Cela comprend à la fois la météo, la position des adversaires, leur nombre. Il connaît même l'état de mon appareil, le nombre de cibles atteintes, etc. A croire qu'il est plus au courant que moi de ce qui se passe dans mon foutu cockpit ! FEU A VOLONTE Bien que ma cible soit le porte-avions, je ne peux rester indifférent à l'attaque des avions adverses. Vu le nombre qui m'arrive dessus, j'ai un peu de mal à garder mon cap. Ils m'attaquent à coup de missiles infrarouge ou guidés par radar. Mais mon copilote veille, et dès que le radar m'annonce l'arrivée du missile, il m'indique le type de brouillage à utiliser. Pour les recevoir, je possède également un petit répertoire pas bidon. Intercepter les missiles est un jeu d'enfant, avec mon canon à tir rapide. En le sélectionnant un viseur en forme de losange apparaît sur mon HUD. Je n'ai plus qu'à le cadrer avec ma cible et d'une pression sur le bouton de feu, l'envoyer en fumée. Pour les avions, la tactique est plus technique. Je possède également des missiles téléguidés. Lorsque l'avion ennemi est à bonne distance de mon appareil, une croix jaune se place sur lui. Il suffit de faire passer le viseur dessus pour te voir prendre une charmante couleur violette et lui larguer ma cargaison d'explosifs. Quelques secondes après, j'ai le droit au plus beau feu d'artifice vu dans le ciel colombien. CIBLE DROIT DEVANT Ces petits amuse^gueules ne doivent pas me faire oublier la cible principale de ma mission, le porte-avions. Je lui réserve mes missiles air-sol. Le mode d'emploi est le même que pour les cibles en vol à cela près qu'il faut plusieurs missiles pour arriver à bout d'un engin de cette taille. De toute façon si un seul passage ne suffit pas. il est toujours possible de rentrer au bercail pour refaire les provisions. Traduisez en clair, je peux toujours aller rechercher des missiles, du'fuel ou de l'oxygène, en retournant atterrir sur mon porte-avions. Vous vous demandez peut-être pourquoi, je dois refaire le plein d'oxygène ? Simple, ma cabine est pressurisée, et si la réserve d'oxygène s'épuise, je me retrouve comme un poisson hors de l'eau. Il n'y a rien de plus énervant que de mourir asphyxié au milieu des nuages. De toute façon, comme pour le fuel, une jauge m'indique l'oxygène qu'il me reste.
SAUVE QUI PEUT Malgré toute ma dextérité, il arrive que mon avion prenne des coups. Une ligne de diode sur le tableau de bord m'indique l'importance des dégâts. Plutôt que de brûler tout vif dans le cockpit, je préfère sauter. Même en parachute, vous restez un pilote d'avion. Mon harnachement comporte tout un tas de compteurs me donnant ma vitesse de chute, l'oxygène qu'il me reste (très important à haute altitude) ainsi que ma position en chute libre. Lorsque j'estime être assez bas, j'ouvre le parachute. Ma vitesse diminue à vue d'œil. Le but du jeu est soit d'atteindre une base ou le porte-avions ami, soit de rester le plus près possible de la position où mon message de détresse a été lancé, pour pouvoir être rapidement secouru. POURQUOI PAS UNE CARRIERE ? L'avantage, dans ce jeu, c'est qu'on peut faire carrière, en accumulant les heures de vol dans les différentes missions. Vous pourrez non seulement obtenir des médailles, mais aussi monter en grade. Il existe en tout huit missions, quatre au-dessus de l'eau et quatre sur terre. Ces quatre dernières vous demanderont en plus de l'objectif, de découvrir et d'identifier les champs de coca. Pour cela, vous devez voler à moins de cent pieds et enclencher le procédé d'identification. Si l'animation est hyper rapide, le réalisme du jeu en souffre un peu. Ce soft est un mélange de simulation et d'arcade. Par exemple, lorsqu'un avion vous attaque par derrière, il suffit de tirer un peu sur le manche pour effectuer un demi-looping. Vous vous retrouvez alors directement sur le dos avec votre ennemi en face de vous. C'est ur jeu d'enfant ensuite de le descendre. Il en va de même pour l'orientation, la moindre petite inclinaison des ailes vous faisant tourner à 90° : avec une telle maniabilité, vous avez un peu de mal à suivre la bonne trajectoire. Malgré ces quelques petits inconvénients, Snow Strike est un très bon jeu, qui amusera à la fois les passionnés des softs d'aviation, malheureusement trop peu nombreux sur notre machine, et les fanatique de shoot'em up. A100% n°31 , Fev 91 |
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Page créée en 288 millisecondes et consultée 4704 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |