★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SKATEBALL (c) UBI SOFT ★ |
A100% | Amstrad Action |
Ça y est, le futur ne se contente plus de frapper à ja porte et de nous interpeller. Il est là, chez nous, en prise directe avec notre cerveau. Voilà en effet une nouvelle génération de jeux, plus beaux, plus performants, plus modernes, ceux qui assureront la transition avec l'an 2000. Parmi eux, Skate Ball, un bête jeu de foot sur glace ultra-violent, mais aux atouts irrésistibles. Un soft qui relègue Xéno au rayon des antiquités... Ou comment transformer votre CPC en banc d'arcade.
C'est vrai, en ce moment, on est gâté. Barbarian II , Vindicators , Skate Ball. Votre budget micro risque d'en prendre un sacré coup d'épée. Bon, je vous fais baver, je sens que vous voulez tout savoir sur ce nouveau soft, alors allons-y. GRAPHISMES : ENTRE BILAL ET LIBERATOIRE D'abord, une petite précision : pas besoin d'être fanatique de simulations sportives pour succomber au charme de ce jeu. La preuve, à la différence de mes collègues, je n'ai jamais craqué sur les descentes infernales en ski ou les Jeux Olympiques sur CPC. Mais là. c'est différent, très très différent. D'abord, les graphismes sont véritablement époustouflants. Du pur Bilal mâtiné de Liberatore, un vrai régal pour les fans de BD. Des dessins travaillés, détaillés et surtout, des couleurs d'une très grande qualité. Pourtant c'est le mode 1 (quatre couleurs) qui a été utilisé. Les auteurs du jeu ont aussi réussi une petite performance qui, comme me le souffle Poum impressionné, vaut son pesant de cacahouètes. En effet, l'écran se divise en deux parties. Celle du haut balaie le terrain en scrolling horizontal, celle du bas (portraits des joueurs et vue aérienne du stade) reste immobile durant ces scrollings. C'est assez rare pour le souligner. Enfin, même la page écran vaut son pesant de gants cloutés. L'HISTOIRE : SKATE BALL SUR GLACE Le scénario de Skate Ball ? Très simple, comme les règles de ce sport : sur un terrain (simili football), deux joueurs doivent marquer dans les buts adverses protégés par un goal, chaque but provoquant immanquablement un déluge d'applaudissements de la foule en délire. Le premier qui marque cinq buts gagne la manche. A chaque manche, les difficultés s'accroître, le terrain se parsème d'une multitude de pièges meurtriers et il ne suffit pas de marquer, dribbler ou contrer selon les sacro-saintes lois du sport. Dans Skate Ball, il est conseillé de sauter à pieds joints sur son adversaire, le cogner ou l'envoyer valser dans des trous, ou plus simplement sur des grosses boules, causant sa mort instantanée. Evidemment, chaque fois qu'un adversaire trouve la mort dans d'atroces convulsions, la foule en redemande, applaudit de plus belle. Ceux qui auront vu le superbe film Rollerball (ou ses nombreux succédanés latins) apprécieront, L'ANIMATION : WALT DISNEY, PEUT-ETRE ? Oui, je sais, après cette avalanche de compliments, vous vous dites : il nous prend pour des caves, ou quoi, qu'est-ce qu'il va nous sortir maintenant ? Walt Disney, pour l'animation et Dire Straits, pour la musique ? Bon, d'abord, la musique, dans Skate Ball, je la cherche encore. Le mieux c'est de sla faire dans la tête, on a en plus les applaus pour faire plus live. Les programmeurs auraient quand même pu prévoir quelques bruitages, surtout que les glissades et les chutes sur glace font très vraies. Par contre, côté animation, toute l'équipe du magazine est restée pantois devant un travail d'une telle qualité. Comme je vous le disais, c'est surtout le scrolling horizontal qui impressionne, ainsi que le mouvement des joueurs, tout en souplesse, avec une belle liberté d'action. LES POSSIBILITES : INVITEZ VOS AMIS J'ai omis de vous donner une indication primordiale : votre équipe est composée de trois joueurs, le deuxième remplaçant le premier mort et ce, jusqu'à épuisement des troupes. Ce qui est fabuleux, c'est que vous pouvez, avant de commencer la partie, choisir les trois membres de votre équipe parmi un catalogue de brutes ayant tous des capacités différentes. Je vous conseille, pour commencer, Vassi y, qui possède un très bon sens de l'équilibre, Haregany. à la force incroyable (mais aux réactions imprévisibles), et Remistar, diabolique buteur. Choisissez-bien, car votre choix influera sur la nature de votre jeu. comme sur celui de votre adversaire. Un adversaire, d'ailleurs, qui peut aussi bien être l'ordinateur que votre voisin(e) de palier. A deux, c'est encore plus drôle et plus intéressant bien que le doubleur de joystick soit fortement conseillé, les touches du clavier n'étant pas redéfinissables ! LE FINAL : LES BUGS ? Résumons. Pour : les graphismes, l'animation, les couleurs, le rendu des déplacements, l'ergonomie, et tout le plaisir qu'on a pu avoir (ou que l'on aura encore) en se disputant des matches de Skate Ball. Contre : la musique (quelle musique?) Les effets spéciaux sonores (lesquels ?), le scénario. Bref, du détail, de l'enrobage de soft. C'est vrai, mais j'aime bien une bonne histoire pour me mettre dans l'ambiance avant le jeu. En bref: la classe, rien à dire de plus. Mauvaises langues : d'aucuns, cherchant la petite bête, m"ont parlé de la présence de bugs hantant ce soft (ballon bloqué quelques secondes en corner, ou broutilles du genre). Que les plus tatillons (mais alors vraiment les plus tatillons) se méfient donc. Matt MURDOCK , A100% n°15 , p20-21 |
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Page créée en 242 millisecondes et consultée 8232 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |