★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SAINT DRAGON (c) STORM SOFTWARE ★ |
A100% | TILT |
J'attendais avec impatience la sortie de Saint Dragon sur CPC. L'original d'arcade (de Jaleco) m'ayant été enlevé au bout de trois petits jours par les proprios de la salle du coin. Hélas, trois fois hélas, l'adaptation de Sales Curve est loin d'être de qualité... Tout commença lorsqu'un des robots maléfiques se rebella contre ses anciens maîtres, il fut par la suite galactiquement connu sous le nom de Saint Dragon (ce qui doit faire hurler Saint Michel ; avoir terrassé le dragon pour en voir un autre élevé au même rang que lui...). C'est le nouveau prétexte pour créer le énième shoot them up de Tannée. Celui-ci, à scroll horizontal, aurait pu être très intéressant : le dragon (type chinois avec un long appendice caudal) peut se protéger avec tout son corps, la tète seule étant vulnérable, ce qui permet de créer des stratégies adaplées à la situation. JOUABILITE Dans le premier niveau, notre Grand ver se balade au-dessus d'une planète, apparemment de type terrestre vu les quelques arbres qui passent de temps en temps, tout en étant attaqué par toute la gamme de robots existants (qui va des serpents au plus perfectionné des Robotechs). Et là , le bât se mit à blesser. Au bout d'une heure de jeu, j'étais toujours au début du premier niveau, bien près de le classer dans la catégorie injouable , lorsque l'idée me vint de mettre mon dragon dans une certaine position, la queue enroulée autour de la tête , et là, miracle ( Saint Dragon priez pour nous ) je ne me faisais plus toucher - à tel point que je pouvais lâcher le joystick, aller discuter, me moucher, satisfaire un besoin naturel, etc. En bref, je ne servais plus à rien, et ce jusqu'au monstre de fin de tableau, un énorme robot-buffle. Alors, messieurs les programmeurs, sachez que pour faire un jeu intéressant, il faut un juste milieu entre la jouabilité et l'injouabilité , et non pas un jeu qui passe d'un extrême à l'autre quand on découvre une technique particulière qui , de toute façon, ne sert a rien puisque le buffle est quasiment impassable. ET L'ANIMATION... OH L'ANIMATION... Techniquement , c'est pas mieux : on cherche les seize couleurs à l'écran et l'animation est très (trop) lente, c'est d'ailleurs ce qui rend le jeu injouable. Pour terminer , je dirai , à la décharge des auteurs , que l'adaptation était très difficile. Mais bon, allez voir du côté de Dragon Breed. un jeu autrement plus difficile à adapter, mais où les auteurs, au moins , s'en sont tirés avec les honneurs. Wonder Fra , A100% n°33, p81 |
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Page créée en 282 millisecondes et consultée 3917 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |