★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ROCK STAR ATE MY HAMSTER (c) CODEMASTERS ★ |
A100% |
La musique, c'est du pognon. En tout cas, en 1989, difficile de dire le contraire sur un art devenu industrie, comme le prouve ce soft Code Masters qui met le joueur dans la peau d'un manager du show-biz... "Allô, Michael Jackson ? tu as trois concerts en stade la semaine prochaine, et si t'assures bien, je t'offrirai le dernier comics Batman !...".Voilà votre rôle : choisir et pouponner les artistes. Puis les lancer. Et, en un an maximum, exploser les hits de la planète entière.
BON, LIPFY AU CHANT, ET POUM AU TROMBONE... Un bon point : si vous achetez le jeu en version K7, le chargement se fait rapidement, et nul besoin de recharger après chaque fin de partie. Ça fait du bien. La notice est, elle, assez drôle; en grande partie en anglais, mais facilement compréhensible. Le jeu se présente en fait comme un soft type BD, les personnages (surtout le boss et son assistant) y dialoguant via bulles et fenêtres avec options à cliquer. Le boss décide de se lancer dans la zik-mu, et de choisir les éléments de son groupe. Bien sûr, il ne va pas chercher une bande de gamins sourds et muets de Laponie-Inférieure, mais acheter ce qu'il y a de mieux sur le marché. PRINCE EST MORT DANS UN CONFLIT NUCLEAIRE ! Sous les yeux du boss. défilent donc les photos des big stars du moment, ultra-caricaturées par les graphistes du soft : Michael Gorge, String, Mince, Wacky Jacko (Michael bien sûr), il y en a comme ça des dizaines, et même le Français J.-M. Jarre. Evidemment, chacun coûte plus ou moins cher (Lemmy n'est pas cher, par exemple, mais a tendance à mourir rapidement dans une orgie). Une fois le groupe assemblé, il faut lui trouver un nom, acheter du matériel et choisir des concerts et des supports publicitaires. Attention, si l'argent se gagne, il se dépense vitesse grand v, et la mise initiale n'est que de 50 000. Ah. c'est cher, la musique. L'ORGANISATEUR EST PARTI AVEC LA CAISSE Rock Star... est donc un soft d'argent. Mais drôle, et assouvissant les fantasmes des mégalo, puisqu'on peut, par exemple, s'y faire réaliser un clip par Spielberg, ou faire faire une méga-toumée des stades à ses petits protégés. Le problème, c'est que les situations y sont un peu répétitives, et qu'on y est jamais à l'abri d'un coup bas du destin, comme l'assassinat subit de sa rock star préférée, ou la voracité d'un producteur véreux de concerts de charité. Comme au Monopoly, il est bon de se sentir riche, les poches pleines de pognon, offrant à ses poulains de superbes voitures de sport. C'est sûr, j'dis pas, certains ne supporteront pas, surtout quand ils sauront que la musique est souvent tout juste limite, et que, si l'idée est bonne, de nombreux détails auraient pu la rendre excellente. Mais les fanas de rock apprécieront... M. MURDOCK , A100% n°20 |
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Page créée en 125 millisecondes et consultée 3219 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |