★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ OXPHAR (c) ERE INFORMATIQUE ★ |
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Depuis quelques temps, près des boulangeries, il y a une horrible cage attrape-fric, Où trône un abominable volatile du genre ara, qui, toutes les 20 secondes se met à éructer d'une voix métallique haut-perchée:"QUEL EST TON NOM? COMMENT-T-APPELLES-TU ?". C'est tellement crispant que pour un peu, on les filerait nos 5 balles dans c'te machine! Mais elles seraient de celles qu'on achète dans toutes les bonnes armureries... Tu me suis, Bill ? Sûr,Joe! Vous comprendrez alors aisément l'émoi qui saisit mon mon âme délicate. quand une affreuse petite chose en forme de visage fripé, vint, 5 secondes après le chargement d'OXPHAR , me coasser aux naseaux:
"JE-M'APPELLE-GAL-MAITRE-DU-JEU–QUEL-EST-TON-NOM ?" Le seul mot qui parvint à mon esprit troublé fut : "CONNARD". Mal m'en prit ! L'écran s'effaça et le mot "INFAMIE", apparut dans la fenêtre graphique, suivi du commentaire ironique de GAL: "SERS-TOI-DES-FLECHES-DU-CURSEUR-POUR-EFFACER-CETTE-INFAMIE !", "COMMENT-T'APPELLES- TU ?" J'ai décidé d'être un peu plus... courtois, et j'ai tapé "AIDE", "TON IGNORANCE EST MA JOUISSANCE", m'a répondu l'Ignoble! Un conseil, commencez humble dans ce jeu! Bon; ravalons notre salive, notre colère et notre fierté (sans rendre notre petit déjeuner pour autant), et recommençons. Je tapai "...", ce qu'il fallait et enfin le jeu commença, pour mon très grand plaisir.
"VA-CHERCHER-LA-PIERRE-DU BONHEUR" OK ! J'y vas. Je parviens au guichet automatique, prend un hameçon, un couteau, évite le Dragon et campe près de l'Etang GWENFAR. GAL, à cet instant, consent à m'octroyer un indice, Je pêche alors un gigantesque poisson et GAENA apparaît. Le SERMENT DU JEU DE DO scelle mon destin et ma quête commence. Le ROX, créature de pierre, le nain GALCUC, les deux lutins BOCK et BACK, ce dernier étant d'équerre (cette plaisanterie est aussi un indice !), la sorcière BALBA, la Reine dévêtue, la femme sans mémoire, voilà autant de rencontres, réalistes et ambiguës qui seront autant de puzzles à résoudre. Au delà du jeu d'aventure classique, on s'aperçoit vite que le scénario est autrement plus cohérent, consistant, poétique et adulte, Rien d'étonnant à cela quand on sait qu'OXPHAR, est aussi une pièce de théâtre, créée en avril 87 par la « Cie de la MANICLE" au Havre, qu'on pourra peut-être voir à la Villette. (2 places gratuites sont offertes avec l'achat du soft, gardez-les !). Les objets possédés sont stockés sous forme d'icônes dans une fenêtre à gauche de l'image principale. Vous pouvez les déposer autre part dans le jeu, pour symboliser une action. On pourra regretter une certaine raideur de l'analyseur syntaxique, par exemple vous ne pourrez pas couper ou ouvrir le ventre du poisson, mais l'é..., (à de touver ! ). Néanmoins, une fameuse initiative rattrape cette limitation gênante, puisque le programme demande dans certains cas si vous voulez bien lui donner un synonyme pour le mot qu'il n'a pas compris, mot qui fera ensuite partie de son vocabulaire. Il faut souligner la réussite évidente et essentielle du soft, le graphisme évocateur en 4 couleurs de Michel RHO , qui a fait des prodiges sur notre CPC mon amour-, et qui confirme l'adage fameux des dessinateurs: "Mieux vaut faire faire génialement par un professionnel doué, ce qu'un amateur maladroit ferait médiocrement! Achetez OXPHAR, vous y trouverez plaisir, humour et qualité, un vrai ré-GAL ! OXPHAR édité par ERE INFORMATIQUE, disk 220 F. |
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Page créée en 265 millisecondes et consultée 5496 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |