★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ OFF SHORE WARRIOR (c) TITUS ★ |
A100% | MICRONEWS |
A ma droite, la coque de noix du petit Robby se balance tellement qu'il en est tout vert ; à ma gauche, le rafiot de Pierre Valls tangue. Tout le monde est tendu, le départ va être donné dans un instant et, comme des chevaliers des temps modernes, nous nous observons avant la bataille.
Peut-on encore appeler sport un véritable combat naval, dans lequel tous les moyens sont bons pour mettre ses adversaires hors d'état de nuire, le but étant bien sûr d'arriver le premier ? Nos petits bolides sont même équipés de missiles, dont nous n'hésitons pas à nous servir. Les épreuves sont tellement dures, aussi bien physiquement que mentalement, qu'il n en exisie que quatre par an ; mais leur succès va en s'accroissant, ce qui fait que les compétiteurs sont de plus en plus nombreux. Lorsque l'on sait que seuls les deux premiers peuvent participer à la course suivante, on peut imaginer l'écrémage. MICHIGAN, VICTORIA, BAIKAL ET LES AUTRES C'est la première compétition de l'année, le lac Michigan dévoile son étendue azurée ; mais attention, le tracé est délimité, et la moindre sortie peut vous entraîner dans les rochers à fleur d'eau. Je pousse à fond la manette des gaz, qui se trouve être mon joystick et qui,-à l'occasion, peut aussi se révéler une barre tout à fait acceptable. Mon départ est complètement raté, les trois autres concurrents sont passés devant moi, mais mes missiles sont là pour leur faire entendre raison. Le premier qui passe dans ma ligne de mire part en fumée. Je passe le second sans difficulté, mais il revient sur moi et m'éperonne lâchement par derrière. Il n'y a rien à faire, je vois la fumée envahir mon bateau, mais je continue à entendre son doux ronflement et , brusquement, tel le Phénix, il renaît de ses cendres ; un coup de barre et ça repart. Je .suis donc maintenant en troisième position. Mon honneur, ainsi que le score, me commande de finir premier, ce qui à ce niveau n'est pas trop difficile. UN SURPEUPLEMENT DE MAUVAIS ALOI Après avoir brillamment remporté la première épreuve, je m'engage dans la seconde i nous sommes maintenant cinq dans la course. Mais j'ai trois missiles et ils vont les sentir passer les bougres ! Ils pensent peut-être que je vais me laisser faire. Pas question ! Après avoir largué mes missiles avec plus ou moins de succès, il reste encore trois concurrents. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je rattrape le bateau qui se trouve devant moi. passe à côté de lui et le pousse vers les rochers ; j'entends un bruit d'explosion... et me retrouve tranquillement en troisième position. Je fonce vers le navire suivant mais, au moment où je vais le dépasser, une vague soulève mon bateau, qui explose en retombant sur l'adversaire. Mais plus de peur que de mal. puisque me voilà à nouveau aux commandes de mon superbe engin. Je n'ai pas de mal à remonter les deux premiers, et finis pour la seconde fois la course en tête. Cette saison s'annonce excellente. A la fin de l'année, le championnat en poche, je remets mon titre en jeu pour une année supplémentaire. Avec des couleurs pareilles, une animation pas trop moche, c'est un réel plaisir de recommencer ainsi le challenge. On aurait pu à la limite demander un peu plus de variété dans les décors ainsi que dans la représentation des adversaires, mais lorsque l'on est pris dans la course, cène impression de monotonie disparaît rapidement. Lipfy OFFSHORE WARRIOR de TITUS LIPFY, A100% n°9, p105 |
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Page créée en 102 millisecondes et consultée 4045 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |