★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ OBLITERATOR (c) MELBOURNE HOUSE/PSYGNOSIS ★ |
A100% | Amstrad Action | Aktueller Software Markt |
Méga-succès sur seize bits, Obliterator vient d'arriver sur nos vaillants CPC. En découvrant son adaptation, je peux d'ores et déjà dire un mot : aie !Le doyen de la Fédération réclame votre aide. Ou plutôt, il l'exige, car vous n'avez pas vraiment le choix. Vous êtes le seul capable de mener à terme cette mission et vous l'accomplirez. Vous avez déjà prouvé votre valeur en vous tirant des situations les plus périlleuses, en remplissant des missions pourtant vouées à l'avance à un ratage complet. Chaque fois, vous avez réussi à vous en sortir, tenant constamment la mort en échec. Mais ce n'est pas un hasard. C'est dû au fait que vous êtes le dernier membre d'une force d'élite peu commune : le dernier Obliterator, LA machine de combat humaine.
LES FAITS La flotte intergalactique de la Fédération, pourtant estimée comme la plus puissante de la galaxie, ne peut repousser l'avance d'un énorme et apparemment indestructible vaisseau extra terrestre, dont la présence est une menace grandissante pour la Terre. VOTRE MISSION Vous introduire, grâce à un prototype de transporteur de matière ("Energie, M. Spock !" "Bien capitaine..."), dans le vaisseau étranger, et là, donner la preuve de vos capacités en annihilant tout ennemi susceptible de vous empêcher de mener à bien votre charge : le sabotage du vaisseau. Pour vous aider, diverses armes de puissance variable que vous devrez trouver, pourront être utilisées. Néanmoins, le nombre de munitions pour chaque arme étant limité, il faudra faire gaffe de ne pas vous retrouver désarmé, car tout Obliterator que vous êtes, sans armes vous êtes condamné à mort.
LE DECOR ETANT PLANTE... Critiquons le jeu lui-même. La grosse déception, c'est le graphisme, bâclé, et qui aurait mérité d'être beaucoup plus travaillé. L'animation n'est pas non plus des plus réussies et reste, lors de certains mouvements du personnage, à la limite du valable. Quant au son, il n'est pas extraordinaire, quoiqu'on puisse apprécier le fait d'être ou non accompagné par une musique, languissante et angoissante, pendant le jeu. Enfin, pour rappeler que c'est bien de chez eux qu'est sorti Barba-rian (attention, pas celui sur lequel notre barbare de service se défoule tant), les gens de Melbourn House. qui ont adapté sur CPC ce jeu de Psygnosis, ont adopté pour le même système d'icônes. Y'en a qui aiment, y'en a qui,aiment pas... Heureusement, l'atmosphère du jeu, qui vous "prend" petit à petit, donne vraiment envie d'aller toujours plus loin afin de faire de nouvelles découvertes.
CE QUI CLOCHE Au lieu de se retrouver devant une réalisation qui semblait pourtant destinée à un bel avenir et qui aurait pu devenir, à l'instar des adaptations sur des machines plus puissantes, un super-hit, on a le sentiment de se trouver face à un jeu d'arcade-aventures plutôt banal, sans grands manquements mais sans grandes prétentions non plus. Quand bâclé rime avec médiocrité... Chris, déçu OBLITERATOR de MELBOURN HOUSE CHRIS , A100% n°14 (AVRIL 89) |
|
Page créée en 423 millisecondes et consultée 4261 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |