★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LE MANOIR DE MORTVIELLE (c) LANKHOR ★ |
A100% | TILT |
Ou Mortville Manor ou le Manoir de Mortville, quelle que soit son appellation, il s'agit en fait du même jeu. Voilà encore un des jeux clés de la micro, au même titre que Captain Blood ou d'autres. Une vraie enquête policière, avec suspens garanti dans un cadre tout ce qu'il y a de plus envoûtant.Février 1951. Profession : détective privé. Le froid figeait Paris et mes affaires, lorsque ... ; ainsi commence l'enquête qui fut certainement la plus étrange de ma carrière. La surprise vint aussi du fait de l'utilisation de la synthèse vocale qui donnait un aspect plus vivant aux différents dialogues.
UN MANOIR SOUS LA NEIGE Après la réception du message de Julia, je restai perplexe. Quelques jours de vacances au manoir ne me feraient pas de mal. De plus, aucune affaire ne me retenait à Paris, autant en profiter. Je prenais donc le premier train et me retrouvais le lendemain à dix heures devant un vieux manoir couvert de neige et de souvenirs, ceux des vacances de mon enfance. C'était une vieille bâtisse imposante, flanquée de deux tours, avec sur le côté une petite chapelle et, derrière, un petit puits. Le ululement d'une chouette ainsi que le son d'une cloche (tout cela en son digitalisé) achevaient de créer l'ambiance. Max. le domestique, m'accueillit de sa voix froide et impersonnelle. Il était au courant du message que m'avait fait parvenir Julia, mais, malheureusement, j'arrivais trop tard. La vieille femme était morte la veille au soir. Son message m'indiquait bien son état avancé dans la maladie, mais le danger de mort ne semblait pas être pour elle. Elle avait dû prévoir sa mort prochaine puisqu'elle m'annonçait que, par delà le mur du silence, elle me laisserait un signe. La tempête de neige m'obligeait à rester quelques jours. S'en profiterai pour tirer cette affaire au clair, Je ne savais vraiment pas par où commencer, surtout qu'il me fallait être discret. Je n'étais pas là en mission officielle. RECUEILLEMENT A LA CHAPELLE Tous les jours à dix heures, la famille se retrouvait à la chapelle pour se recueillir sur la dépouille de cette pauvre Julia. Il serait de mauvais ton de ne pas assister à cette petite cérémonie. Il y avait là Léo, le mari de Julia. Pat, le fils de Léo. Guy. le fils de Julia ainsi que sa femme Eva. une blonde pulpeuse, puis des cousins Bob et Luc, accompagné de sa femme Ida. Après avoir longuement observé les lieux et n'osant pas troubler le silence par des questions impertinentes, je me dirigeais vers la maison. Je me retrouvais dans la salle à manger. L'ambiance semblait relativement sereine, j'en profitais pour poser quelques questions sur la mort de Julia. Elle était morte d'une embolie pulmonaire, mort on ne peut plus naturelle, aucun doute là -dessus. Mais alors qui avait été assassiné ? UNE VISITE DE COURTOISIE Avant de continuer mon enquête, il faut que je me débrouille pour connaître l'emplacement des chambres de chacun. Je me retrouve donc dans le couloir. La première chambre à gauche est la mienne. En face, la porte est fermée ; il doit s'agir de la chambre de Julia. Il faudra que je me débrouille pour trouver les clés et aller y faire un petit tour. En attendant je passe à la chambre suivante. Après avoir frappé, comme m'y a habitué mon éducation et surtout pour éviter de me retrouver nez à nez avec le propriétaire, je pénètre discrètement à l'intérieur. La chambre est mauve. Je ne résiste pas à l'envie de fouiller les placards et les tiroirs. Mais qu'arriverait-il si je me faisais surprendre ? Après tout, il me reste toujours la possibilité de me cacher derrière les rideaux. L'ambiance est bonne, autant essayer de ne pas la dégrader. Dans un des placards se trouve un manuscrit. Je le prends, je le lirai plus tard, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Bon, le reste ne me semble pas d'un grand intérêt si ce n'est un revolver et des munitions. Assez content de ma découverte, je prends soin de bien refermer toutes les portes.
UN DEJEUNER FAMILIAL Pour l'instant tout va bien, personne ne semble me soupçonner. Evidemment il ne faudrait pas que je déplace trop d'objets. Je décide donc de ne prendre que ce qui me semble important. De retour dans ma chambre, je déplie le manuscrit. Visiblement il fait référence à un passage secret ; mon choix de questions s'élargit Mais essayons un peu de voir ce que raconte les pensionnaires de ce manoir. La salle à manger, sur le coup de midi, est un lieu où presque tout le monde se retrouve. Après le repas, je me décide à les interroger le plus discrètement possible. Je commence par des questions sur Julia, ses derniers actes, etc. J'apprends ainsi qu'elle a fait des cadeaux à toute la famille. Si certains veulent bien me répondre, d'autres restent évasifs. Il faudra que je fouille leur chambre pour savoir de quoi il retourne. Toujours est-il que, dans l'ensemble, ils semblent surpris par ces cadeaux. A mon avis, cela fait partie des signes que Julia a voulu me laisser. Mais cette affaire ne cesse de m'intriguer : ce n'est déjà pas facile de trouver un coupable lorsque l'on connaît le crime, alors, pensez donc. quand il faut d'abord découvrir le crime... MENUS EN PAGAILLE Malheureusement je ne peux pas poser toutes les questions qui me passent par la tête, d'une part parce que la gestion du jeu se fait par des menus, mais surtout parce que, si j'insiste, les gens me trouveront un peu trop curieux. L'ambiance s'en ressent et ils refusent de répondre. Or. vu la tempête qui souffle dehors, je ne tiens pas du tout à être mis à la porte. Enfin, après quelques heures de repos, le calme sera revenu et je pourrai reprendre l'enquête. Surtout que chaque indice que je découvre en fouillant furtivement les différentes pièces du château me permet de poser de nouvelles questions. En tout cas, une chose est sure, trouver le passage secret ne me servira à rien si je n'ai pas déjà un certain nombre d'éléments de réponse : pour y pénétrer, il faut d'abord répondre à dix questions sur l'enquête. Je vous souhaite donc bien du plaisir à résoudre le mystère du manoir de Mortevielle. LE MANOIR DE MORTEVIELLE de LANKHOR A100% n°11 , p90-91 |
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Page créée en 654 millisecondes et consultée 8624 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |