★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ KNIGHTMARE (c) ACTIVISION ★ |
A100% | TILT |
Avez-vous déjà eu l'étrange impression en vous levant que votre nuit n'avait pas été de tout repos ? C'est mon cas ce matin. Courbatu de la tête aux pieds, je me traîne vers le lavabo dont le robinet fuit. Mes paupières touchent terre, brusquement je me prends les pieds dedans. C'est la chute. Quoi de plus cauchemardesque que de se réveiller dans une prison face à un horrible vieux croûton qui s'en va tranquillement vers la mort ? Equipé d'une armure et d'un sac à dos me voilà chevalier pour le medleur et pour le pire, enfin pour le meilleur on verra plus tard. Une bougie sur le côté de l'écran, en se consumant, m'indique le temps qu'il me reste à vivre. Les coulures de cire sont d'un réalisme surprenant. Il faut absolument que je sorte de ce dédale de salles avant qu'elle s'éteigne. AU PAIN SEC ET A L'EAU "Je crève la dalle !" me dît le brave homme (sweet home). Je ramasse un sac de nourriture qui traîne sur le sol et le lui tend ainsi que la gourde que je porte dans mon sac à dos. "Prends cette bêche magique, mais tu ne pourras t'en servir qu'une fois". Je la prends et m'empresse de le laisser seul en dirigeant mon joystick vers la porte. ORACLE LE SOL Une page se tourne comme dans un vrai livre de contes. La deuxième pièce ressemble en tout point à la précédente, avec les mêmes murs en pierre de taille de trois mètres de large. Des gouttes d'eau martèlent le sol avec un bruit répétitif et agaçant (plop, plop, plop). Impossible d'ouvrir la porte, je creuse alors le sol avec la bêche magique. Miracle, je m'enfonce dans le sol comme dans une motte de beurre. Au moment où j'aborde le passage du donjon, deux gardes me sautent dessus. Je leur envoie quelques pierres ramassées dans le donjon et ils disparaissent dans le sol. Je programme "THROW ROCK" au clavier, assez rapidement grâce au défilement des verbes et des mots ; cependant, la bougie diminue dangereusement. Il me faut trouver tout de suite une épée pour combattre les horribles monstres qui hantent les couloirs, ce que je fais d'une simple pression sur le bouton de tir.
LES DIEUX J'implore les dieux : en haut de l'écran, deux visages apparaissent. Le premier ment et le second répète toujours la même chose. Le maître du jeu se contente, lui, de m'indiquer les actions inutiles. Au détour de certaines pièces, monstres et fantômes me posent des questions, du choix de mes réponses dépend ma survie. La suite est si horrible que je me demande si je dois vous la narrer. Une musique à vous glacer le sang me réveille brusquement et me ramène à la réalité. Ce n'était qu'un KNIGHTMARE. UN VRAI CAUCHEMAR Bon d'accord, les graphismes en mode 1 sont sympa, la musique m'éclate quelque part, les bruitages en harmonie avec l'ambiance sont carrément flippant. Pour les couleurs, ils ne se sont pas foulés. Eu dehors du noir et du blanc, on aurait voulu du beau rouge sang ou des monstres bien verdâtres rien de tout cela, seul un bleu pâle ou un rose bonbon agrémentent les dessins (c'est un peu court, jeune homme !). Il aurait été facile de traduire le jeu en français, d'autant plus que l'un des ses principaux intérêts réside dans les réponses à de petites questions genre Trivial Pursuit. Utilisation obligatoire de la pause et de la sauvegarde dans cerre partie du jeu. Un jeu d'aventure d'un intérêt moyen pour les fanas des donjons et pour les amateurs de Lucien Jeunesse. A100% n°2 ( mars 1988 ) |
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Page créée en 509 millisecondes et consultée 3834 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |