★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ HKM: HUMAN KILLING MACHINE (c) USGOLD ★ |
A100% | Amstar&CPC |
Voilà enfin la version définitive sur CPC des aventures de ce cher Kwon. Profession : machine à tuer. Aucune déception, il va vraiment falloir s'accrocher pour dégommer tous les adversaires auxquels le héros se trouve confronté. Richesse des décors, nombreux personnages à abattre, difficulté croissante. Nous commencions à vous en glisser quelques mots dans les deux numéros précédents d'AMSTRAD 100%. Cette fois-ci, on rigole plus, on se prépare. Pompes, parcours du combattant façon Robby, Zen (pour la concentration), figures de karaté et régime alimentaire. Un entraînement obligatoire avant de charger le jeu, pour vaincre sans faillir.Au risque de me répéter (test de la préversion). Human Killing Machine aurait vraiment pu s'appeler Street Fighter II. Seule différence, tout est ici plus riche, plus travaillé et surtout, plus difficile, chaque adversaire ayant des réactions et des techniques de combat appropriées à sa personnalité. Il faut dire que Street Fighter. une fois les principales feintes assimilées, devenait un peu trop facile. Attention, ne vous attendez pas à un soft injouable. Human Killing Machine se maîtrise très bien après un certain temps de pratique. Au départ, il est d'ailleurs conseillé d'agir avec prudence, et de privilégier coups de pied et coups de poing accroupis. "MAIS C'EST QU'IL MORD CE CABOT ! AIE !" 12 mars 1989. rédaction d'AMSTRAD 100%. Pierre vient de se prendre un nouveau coup de mâchoire du ninja-chien. Très bonne idée, les onomatopées s'inscrivent sur l'écran façon bande dessinée, ce qui donne un petit plus au côté graphique du soft Mauvaise idée (défaut seulement sur K7). si l'adversaire gagne la manche, il vous faut recharger intégralement le jeu. Et c'est long ! Bon, passons en revue les différents éléments d'HKM. Très peu de choses viennent surcharger l'écran. Les seules fenêtres sont les scores (très discrets), et la vie dont disposent les deux adversaires (avec portrait en sus). Ah. j'oubliais, le nombre de combats à gagner pour vaincre chaque adversaire. Le temps, lui, est totalement illimité. Donc, pas besoin de vous presser et de courir dans tous les sens pour exploser vos adversaires le plus rapidement possible. De toute façon, un bon combattant doit savoir faire preuve de self-control, et "qui va piano, va sa no", tenez-vous-le pour dit.
LE TUEUR VOYAGEUR, DE MOSCOU A BEYROUTH... Kwon doit combattre plusieurs séries d'adversaires aux quatre coins de la Terre. A Moscou, sur la Place Rouge, il oublie la détente pour combattre à mains nues Igor, soldat soviétique aux manières particulièrement brutales, personnage odieux et lâche, opposant une arme à la force corporelle de notre héros. En plus, il est vraiment laid (on voit que c'est un jeu ricain). A Amsterdam, égaré dans une ruelle sordide, il se trouve confronté à Maria, la péripapéticienne aguerrie au combat de rue. Les décors sont très réussis, grâce à des sprites bien balè-zes. En plus, les graphistes ont visiblement cherché à se démarquer des autres softs de combats de rue. en essayant de donner à leur bébé un style actuel qui fait promener Kwon dans Beyrouth en flammes, au beau milieu de la pègre d'Amsterdam, ou dans une arène en délire. M'eniïn, ils auraient peut-être pu créer un personnage légèrement plus musclé et impressionant Pour une machine à tuer, Kwon me semble un tant soit peu malingre et maladif. KWON SERAIT-IL UN POETE ? Human Killing Machine n'est pas un jeu varié, il est musclé. Ne cherchez pas de tableaux intermédiaires, de parties demandant réflexion ou agilité. Ici, un seul mot d'ordre : BASTON. Vous me direz, on imagine mal le héros d'un soft de combat conter fleurette à sa dulcinée, ou cueillir des pâquerettes dans une prairie verdoyante. Totalement déconseillé aux âmes sensibles, donc. Les esthètes pourront, eux, admirer la finesse des graphismes, qui rattrapent une certaine lenteur de déplacement, heureusement vite oubliée au cœur de l'action. On est évidemment loin de la qualité de déplacement et d'animation de Barbarian ou de Target Rene-gade. Quoi qu'il en soit, tous ceux qui se sont éclatés sur Street Fighter trouveront leur compte avec son nouveau frangin. En découvrant les tableaux proposés, on peut noter le travail réalisé sur les personnages, tous travaillés jusque dans le moindre détail (j'adore les mollets et la ceinture cloutée moulant la robe rouge d'Helga, ou la dégaine Mad Max du gros punk destructeur du bar allemand). EN RESUME Cogne, frappe, tape, boxe, percute, castagne, déchire-lui la tête, twooooa. mon tepo... Matt MURDOCK A100% n°14 (AVRIL 89) |
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Page créée en 069 millisecondes et consultée 3983 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |