Quand FIL se met à faire des jeux, que ce soit de l'arcade, de la simulation ou de la réflexion, on s'attend souvent au pire. Qui ne se souvient pas des désastreux Atomik, Missions en rafale et compagnie ?
Ce soir, prions ensemble, mes frères. Prions très haut, très fort, très longtemps. Prions, car le fameux FIL, cité quelques lignes plus haut, a sorti un logiciel qui ne mérite pas la rubrique Poubelle. "Hein ? Quoi ? Comment ? J'ai mal lu, se disent-ils tous, ou alors, le père Septh s'est fait graisser la patte pour en dire du bien, c'est pas possible autrement." Eh bien, non : HIGH EPIDEMY n'ira pas à la poubelle. Etonnant, non ?
Bon, je vous rassure tout de suite, c'est pas un soft génial non plus, hein, faut pas exagérer ! Seulement voilà, c'est tellement gentil et ras du sol qu'on en tombe amoureux. .l'explique.   
PIQUES, C'EST DU VIRUS En début de jeu, un menu graphique vous propose de choisir le lieu de vos pérégrinations : Paris, New York ou Shangaï. Ce ne sont pas seulement les décors qui changent, mais aussi le niveau de difficulté : Paris est le niveau le plus facile ; New York, le moyen ; et Shangaï, le plus difficile. Jusque-là, rien de bien transcendant.
Une fois le décor choisi, le jeu commence. Et là, ça se complique un peu, parce y'a des espèces de moustiques radioactifs à la noix qui font rien qu'à piquer des gens et à les contaminer. Alors vous, en tant que brave petit médecin de l'hôpital du quartier, et armé d'un fusil à seringues. voue partez, au péril de votre propre vie. guérir tous les pauvres malades. Mais pour que la partie ne soit pas trop facile, quand même, il va de soi que vous ne rencontrerez pas que des hideux pustules à chaque coin de rue. Par exemple, si vous croisez un voleur , ce voyou se fera une joie de vous piquer quelques seringues. diminuant par là même vos chances de réussite. Autre exemple, les fameux moustiques dont il fut question quelque part plus haut dans ce même article : ils vous font descendre votre niveau de vie plus vite que le TGV va de Paris à Bourg-la-Reine ! Il va de soi qu'une fois votre niveau de vie à zéro, votre personnage devient complètement fou. et vous perdez une vie.
Fort heureusement, les programmeurs de FIL ne sont pas des insensibles au cœur de pierre ; ils ont prévu divers moyens de récupérer soit des seringues, soit un peu de vitalité : il suffit de guérir certains malades particuliers. Bref, ça a beau être pavé de bonnes intentions, ça ne va pas très loin. Surtout que. côté technique. FIL a encore des progrès à faire : les scrollings, connaît pas ; les bruitages, complètements nuls ; et l'animation, ça ralentit dès qu'il y a plus de trois sprites à l'écran. Seuls les graphismes sont mignons à regarder et quelquefois drôles (la tronche des contaminés, je vous raconte pas la poilade).
Re-bref, c'est nul. mais ça dégage un petit charme inexplicable. Docteur Septh , A100% n°8 |
