★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ GUNSHIP (c) MICROPROSE ★ |
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Dès que je suis monté à bord, j'ai senti que ce n'était pas une machine quelconque. Bien sûr, comme dans tous les hélicoptères, le tableau de bord fourmillait d'indicateurs de toute sorte, mais c'est plus particulièremnt le centre de l'écran qui m'attira. Que d'armes au choix, roquettes et missiles en tout genre ; ce simulateur portait bien son nom : Gunship. C'est le lieutenant Lipfy qui vous parle ce soir dans le poste, les petits gars. Ne pensez pas que je sois frais émoulu d'une de ces écoles de pilotes d'hélico qu'il suffit d'envoyer en Iran pour qu'ils trouvent le moyen de se crasher entre eux. Je ne suis pas de cette race-là, moi. Et vous savez pourquoi ? Parce que c'est sur un petit bijou que j'ai fait mes armes moi, un petit simulateur que plus mieux, tu meurs. Rien que de vous en parler, j'en frémis encore. PREMIERE MISSION AVANT MUTATION Au début tout se passe bien. L'hélicoptère est au sol et ne bouge pas. Ca vaut mieux car, avant de lancer le monstre, il faut un minimum de connaissances, que l'on acquiert dans un charmant petit manuel d'un peu moins de cent pages. Ca y est je vous vois blêmir, les yeux exorbités ; mais non, on n'est pas obligé de lire toutes les pages pour lancer le jeu. Une petite partie est réservée au débutant. Par la suite, une touche Pause vous permet de vous documenter sur les commandes qui vous ont échappé ou qui ne concernent pas directement le décollage de l'appareil pendant la mission d'entraînement. Ce petit ouvrage est un bijou ; je ne vous garantis pas qu'il suffirait à vous apprendre le maniement d'un vrai hélicoptère, mais il vous donne quand même un maximum de renseignements sur le fonctionnement de ce terrible engin. Par exemple, il explique, grâce à des schémas très clairs, les différentes positions que peut prendre un hélicoptère en vol. et chaque position est accompagnée de l'écran que vous voyez lorsque vous êtes dans cette position. Ces petits conseils permettent de bien sentir l'appareil dès le début du jeu. Surtout que la première mission vous met face à des ennemis inoffensifs. Leurs missiles sont en carton et leurs balles en caoutchouc. Il n'en reste pas moins une mission à remplir : il faut détruire la base adverse, plus communément appelée la base rouge (ces communistes sont partout même dans les plaines du Middle West). Enfin, après un ou deux retours à la base pour ravitailler, j'explose la base sous les ovations du public en délire. On se croirait à un meeting aérien où les Airbus et les Concorde s'amusent à faire du rase-mottes.
A L'ASSAUT DES RIZIERES Me voilà enfin effectif. Ma première mission consiste en un soutien actif des troupes américaines qui combattent dans la zone 10,09. Je lance mes deux moteurs et engage le rotor. Avant de prendre l'air, je jette un coup d'œil à la carte. J'ai pris soin auparavant de noter le numéro de la mission ainsi que son nom de code. Celle-ci s'appelle Cromagnon, voilà qui devrait plaire à l'ami Sined Une grosse croix bleue m'indique le lieu de ma mission principale. Je vais nettoyer tout ça, vous allez voir, ça va pas durer. Pour corser un peu les choses, je choisis les options réalistes en ce qui concerne le vol et l'atterrissage ; mais n'étant pas encore un grand pilote, je me réserve une météo clémente ainsi que des adversaires de troisième ordre. MISSION IMPOSSIBLE Impossible ? pas lipfyien. Je laisse ma carte de côté et étudie mon tableau de bord. J'ai le plein de fuel, je peux décoller. J'enclenche le rotor, puis lorsque celui-ci tourne assez vite, j'incline les pales de l'hélice. L'hélicoptère s'élève. Pour diriger le nez de mon engin vers le nord, j'agis sur le rotor ' arrière. L'Apache pivote sur lui-même. Enfin, j'incline mon manche à balai et je prends de la vitesse. Rapidement je me retrouve sur le lieu des combats. En appuyant une première fois sur le bouton de tir, je bloque mon viseur sur une cible. Au centre de mon écran apparaît alors l'image agrandie de la cible ; il s'agit d'un canon antiaérien. Se pose alors le problème du choix des armes. Le canon tire automatiquement sur la cible repérée, mais il a une portée très limitée. L'autre possibilité est de me servir des fusées FFAR, mais celles-ci ne sont pas guidées ; il faut donc bien placer les deux viseurs l'un sur l'autre avant de les larguer. J'opte pour la seconde solution. Après l'explosion, l'image de la cible est remplacée par une petite portion de la carte.
UN MESSAGE A L'ECRAN Un message me parvient de ma base ; le but principal de ma mission a été atteint. Mais je ne tiens pas à en rester là. Après avoir de nouveau pris connaissance de la carte, je décide de mettre un plan d'attaque à exécution. Je vais me faufiler à basse altitude entre deux montagnes, pour être dissimulé des radars ennemis ; puis en sautant pardessus l'une des deux, je fonce sur un régiment d infanterie ennemi. Mon canon entre en action, un chapelet d'explosions apparaît au milieu des rizières. Brusquement une nouvelle cible se matérialise dans mon viseur : il s'agit d'un bunker. Je sélectionne les missiles antichars. Un éclair illumine mon écran. Horreur et désespoir, je viens d'être touché par un missile, je n'ai pas assez surveillé le radar. De plus, un second missile m'apprend qu'un hélicoptère se rapproche de moi. Je choisis le missile airair Sidewinder. Une fois la cible programmée, je lâche le missile, et celui-ci, téléguidé comme il se doit va faire sauter la cible à plus de quinze kilomètres. En haut de mon cockpit des lettres représentent lès différentes fonctions. Certaines sont rouges depuis que j'ai été touché. Je fais un inventaire des dommages. C'est assez grave, un des réservoirs est atteint Je décide donc de retourner à ma base pour réparer les dégâts. Après une approche parfaite, je stabilise mon hélicoptère au-dessus de la base. Je descends lentement et me pose. Lorsque j'ai tout coupé, un menu apparaît qui me permet soit de recharger, soit de continuer, soit d'abandonner ou d'annuler la mission. C'est vraiment un bon simulateur d'hélicoptère. Je ne lui ferai qu'un seul petit reproche : lorsque l'ordinateur doit gérer tous les missiles ainsi que le bruit des explosions, il arrive que ce soit au détriment de l'animation, car parfois l'image se bloque pendant un court laps de temps. Lipfy, A100% n°7 |
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Page créée en 941 millisecondes et consultée 9319 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |