| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ GARFIELD 1: BIG FAT HAIRY DEAL (c) THE EDGE ★ |
| A100% | CPC Revue |
Qui ne connaît pas Garfield ? Pas vous, j'en suis certain. Définir la personnalité de ce chat est une chose assez simple : un flegme anglais à toute épreuve, qui confine "légèrement" à la flemme, un appétit sans rapport avec la taille de la bête, et un caractère encore plus mauvais que Stallone dans tous ses films réunis, ce qui n'est pas peu dire...
Mais Garfield est plus qu'un personnage de dessin animé, c'est un véritable héros outre-Manche, où la venie de peluches à son effigie fait un véritable malheur. En faire l'adaptation sur notre micro préféré aurait pu facilement tourner à la catastrophe, les graphismes sur micro ne pouvant pas, à l'heure actuelle, rivaliser avec ceux d'un dessin animé. Je vous rassure tout de suite, il n'en est rien ; le GARFIELD du CPC à gardé le regard langoureux qui le caractérise si bien, et qui est sans doute une des clés de son succès. Les autres personnages sont aussi présents, tel Jon, le bon maître de maison, et bien sûr Odie, le chien le Elus bête du monde (de l'avis de Garfield, ein, n'allez pas croire que j'aie une dent contre ce chien...). Je ne vais pas tous les citer ici, mais d'autres personnages existent et agissent dans ce jeu.
CRUEL DILEMME : MANGER OU DORMIR ?! Pauvre Garfield ! Sa bien-aimée Arlene a été capturée et emprisonnée, et, en bon chat fidèle, il lui incombe de la retrouver, bien sûr ! Mais avant toute chose, dénicher à manger dans la maison, et essayer de se débarrasser de ce &!"?! de chien : il est bien gentil, mais plutôt fatigant à faire des bonds partout, celui-là ; or, quand Garfield est fatigué, il lui faut se reposer quelque temps ! Si vous n'avez jamais vu un chien ahuri volant à travers une pièce après avoir reçu un bon coup de pattes de chat, achetez GARFIELD : je ne pensais pas que des sprites pouvaient refléter aussi bien leur double du petit écran ! Seul un aveugle pourrait ne pas attraper des crampes d'estomac en voyant les expressions de ces personnages hauts en (seize) couleurs. Et encore, je n'en suis pas certain. Une série de "ZzzzZzzz" sur l'écran reflète le niveau de fatigue de notre héros. A partir d'un certain seuil, sa marche se ralentit, et si la fatigue augmente encore un peu, il avance carrément les yeux fermés... Le repos absolu devient alors obligatoire, sous peine de perdre la partie : lorsque Garfield est trop fatigué pour tenir debout, le jeu se termine. Mais le sommeil n'est pas la seule préoccupation de notre ami le teigneux, son estomac (qui est pour moi une source constante d'étonnement) se rappelant bien souvent à nous... Reconnaissons qu'il n'est pas difficile à satisfaire, ce quadrupède à moustaches : il est même capable de manger l'os en plastique du chien, c'est dire. J'ai essayé, c'est pas très digeste à mon goût, enfin bon, hein... BEAU, BEAU La réalisation de ce soft est presque parfaite, les sprites sont grands et bien dessinés, l'animation idéale jusque dans ses moindres détails ; il y a même une fenêtre, dans le bas de l'écran, où s'affichent des remarques humoristiques (en anglais...), typiques de Garfield ! De plus, le jeu ne consiste pas seulement à manger, dormir et filer des coups de pied au chien ; il est également possible et même conseillé de se servir de certains objets (comme une petite souris mécanique par exemple...). Le seul point faible de ce jeu est sans conteste le son, qui se limite au bruit des pas de Garfield... En définitive, un jeu à posséder absolument par tous les fans de "l'ogre" Garfield, et par tous ceux qui commencent à êtres lassés des jeux de combat et des multiples tchactchac-poumpoum de l'espace...
A100% n°19 , OCTOBRE 89 |
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Page créée en 939 millisecondes et consultée 4327 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
