★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CRAZY CARS 2 (c) TITUS ★ |
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Enfin, il est là, trônant majestueusement dans sa boîte en plastique transparent, comme tout bon jeu Titus qui se respecte (enfin quand je dis bon, ça peut être aussi un mauvais jeu). On l'attendait depuis longtemps et ce n'est pas sans une certaine émotion que je vais me lancer dans ce test qui fera de moi une des personnes les plus adulées ou les plus haïes du microcosme de la microinformatique ludique.Depuis quelque temps, il se passe de drôles de choses dans quatre Etats des USA. Une bande a organisé un trafic de voitures de sport et les polices locales n'arrivent pas à les coincer. C'est pourquoi j'ai été chargé par le FBI de servir d appât au volant d'une superbe Ferrari F 40, appât auquel les voleurs ne sauraient résister. Je dois donc me promener suivant un itinéraire bien précis et inconnu de moi entre les différentes villes de l'Utah, du Colorado, de l'Arizona et du Nouveau-Mexique. Ma destination suivante ne m'est révélée qu'à la fin de chaque étape. Autant dire que j'ai sauté sur la mission. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de conduire un tel bolide, surtout quand on est un petit flic fédéral. TU VEUX DU SPORT Côté sport je suis servi, c'est que cette petite bête en a sous le capot ! Deux vitesses seulement, mais, question démarrage, pas de problème, je prends n'importe qui. Le FBI a en plus rajouté quelques gadgets pour me faciliter la tâche. Je possède un détecteur de radar, ainsi qu'un indicateur de route. Ce dernier me permet de savoir, à chaque bifurcation, quelle route je rencontre. Il me suffit alors de regarder la carte. La première ne semble pas poser trop de problème, il faut rejoindre Denver en partant de Montrose, une vraie promenade de santé. Mais je ne comprends pas pourquoi mon chef m'a spécifié de ne me fier à personne et surtout pas à la police locale. Très rapidement je comprends, une sirène retentit et me voilà pris en chasse par une voiture blanche et verte. Si j'avais fait un excès de vitesse, mon sens hautement moral m'aurait poussé à m'arrêter. mais je viens à peine de démarrer. Pas question de me laisser faire. Je mets les gaz et passe la deuxième vitesse. J'entends le son de la sirène décroître. Un de largué dix de retrouvés. Je suppose que je vais avoir toute la police de l'Etat aux trousses. Que voulez-vous, les ordres sont les ordres.
TU VEUX QUE CA BOUGE Je n'ai pas trop intérêt à rester sur place, surtout que le temps de mes parcours est chronométré. Si je dépasse le temps, la mission tombe à l'eau, et je ne tiens pas du tout à retourner derrière mon petit bureau à l'atmosphère étouffante pour remplir des formulaires à longueur de journée. L'impression de vitesse est phénoménale. Quel plaisir de rouler à plus de 300 km/h sur ces routes limitées normalement à 90. Que le Colorado est beau en cette saison, mais il le serait certainement plus s'il n'y avait pas ces foutus cops et surtout leurs barrages à la noix, sur lesquels je risque à chaque fois de rayer ma peinture. Heureusement, ce petit bijou est un vrai Phoenix (non pas la ville d'Arizona), à chaque fois que la voiture explose, elle renaît de ses cendres. Je ne sais pas quel est le bidouilleur fou qui a trouvé le truc mais ce serait Sined que ça ne m étonnerait pas. DENVER VAUT BIEN L'ENDROIT Au fur et à mesure que j'approche de Denver, ma technique pour passer les barrages ou pour éviter les voitures des keufs se fait de plus en plus fine. Si au début je passais en force, je trouve plus amusant d'essayer de les contourner. Parfois cela demande même de sortir de la route et de faire rouler mon carrosse dans l'herbe. Il vaut mieux quand même ne pas trop s'éloigner de la route, car l'herbe ne va pas très bien au teint de la Ferrari et c'est la panne assurée. Pour les voitures, c'est encore plus simple, quand j'en rattrape une. je roule d'un côté de la route de façon à attirer l'autre devant moi et, en poussant à fond les gaz, je la dépasse d'un coup. Bien sûr, il arrive qu'un virage mal placé m'oblige à rentrer de plein fouet dans un arbre ou dans un poteau. Un peu de patience, ma voiture se replace au centre de la route, il ne reste plus qu'à recommencer la manœuvre. Par contre, si vous prenez trop lentement une bretelle d'accès à une nouvelle route, vous avez toutes les chances de vous planter et de ne pas pouvoir redémarrer. Une seule solution, touche Esc et on repart du début. Sined perdrait-il son génie créatif? On ne peut pas dire ça, c'est plutôt ce qu'on appelle un bug. C'est-à-dire que le logiciel se plante et... Titus vous prie de l'excuser pour l'interruption définitive de votre partie et serait heureux d'échanger votre disquette buggée contre une autre debuggée. Il vous suffit pour cela de renvoyer votre disquette à Titus, 28 ter, avenue de Versailles, 93220 Gagny. Il est possible que d'autres bugs apparaissent les décors qui se mettent à délirer ou l'absence de bruit du moteur : dans ce cas, suivre les indications précédentes. NEXT STOP IS CORTEZ Malgré cela, j'arrive enfin à Denver. où je suis congratulé comme il se doit par la section locale. Le bonus de 10 000 points que j'avais au départ a légèrement diminué, car il décroît pendant le trajet. Toutefois, il en reste assez pour faire un score plus qu'honorable. Mais pas de temps à perdre, il faut immédiatement que je reparte vers Cortez, au sud de Mont-rose. Alors on reprend le train-train, les voitures de police, les barrages, la route qui défile avec ses virages et, surtout, ses côtes et ses descentes qui vous donnent l'impression d'être sur des montagnes russes. Un vrai plaisir de suivre toutes les évolutions de la voiture qui, malgré une tenue de route irréprochable, part parfois dans de splendides dérapages. Malgré ces qualités exceptionnelles, il faut quand même en dire un peu de mal. normal. Je trouve que quand on est capable de faire un tel petit bijou, il n'est pas nécessaire de laisser traîner des bugs aussi énormes, ni d'écrire n'importe quoi dans la notice, dont la note relègue l'appréciation globale en dessous des 90 %. Cela me fait d'autant plus enrager que j'aime bien les gens de chez Titus. Alors, un peu de sérieux et continuez à nous faire d'aussi beaux softs, vous avez sur notre machine des programmeurs de génie, pourquoi entacher une si belle réussite par de petits détails, certes, mais absolument inadmissibles. Et de grâce, ne vous contentez plus de musique digitalisée, prenez un vrai musicien. Le CPC possède certains charmes dans ce domaine aussi. CRAZY CARS II de TITUS A100% n°14 (AVRIL 89) |
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Page créée en 877 millisecondes et consultée 11791 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |